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Arnaud Cathrine
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Ce n'est pas l'amour. Pas encore. Ou presque trop. Ou plus tout à fait. Pourtant les personnages de ce livre se croient tous amoureux. Alors quoi ? Leurs histoires d'amour ne seraient-elles que des tentatives d'amour ? Passant de l'humour à la gravité, de la confidence à l'outrage, de la pudeur à la sensualité résolue, Arnaud Cathrine revisite, au fil de dix nouvelles, un motif universel, fluctuant et insaisissable.
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LorsquAurélien Delamare débarque à Villerville un dimanche dautomne pour régler la vente de la maison familiale, il est censé ny passer quune nuit. Ce séjour va pourtant se prolonger et prendre lallure dun état des lieux personnel. Face aux fantômes ravivés de l'adolescence, Aurélien interroge son histoire jusquà sonder les racines dune solitude à la fois subie et choisie. Maintenant quil est revenu en presque étranger dans son village natal, la question se pose autrement : sagit-il de retrouver quiconque ou de rencontrer enfin quelquun?
Je ne retrouve personne est un livre dabandon au principe dincertitude. On y doute de soi au passé (re)composé et au présent le plus immédiat. À travers ce journal dun trentenaire en crise et pour ce huitième roman aux Éditions Verticales , Arnaud Cathrine ose se perdre pour mieux surmonter un à un les pièges de la mélancolie.
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«Succession :» Une "jeune personne" décide d'empoigner sa liberté face à une famille autoritaire lors d'un repas de famille. Une pièce sur le déterminisme social et familial. «Sérénades :» Un texte sur la furie amoureuse et sur la solitude de celui qui aime sans être aimé en retour.
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Le théâtre c'est (dans ta) classe !
Arnaud Cathrine, Fabrice Melquiot, Valérie Poirier
- L'Arche
- Am Stram Gram
- 3 Septembre 2014
- 9782851818461
Le théâtre naît là où il n'est pas chez lui. Imaginons la salle de classe. On écarte tables et chaises pour former un gradin improvisé. Le comédien ou la comédienne apparaît, sans décor ni artifices lumineux ou sonore, dans un rapport direct entre aire de jeu et auditoire. Parole adressée, parole d'aujourd'hui pouvant évoquer des problématiques, des paysages, des obsessions adolescentes. C'est la proximité de l'interprète et la force de la parole qui fondent l'assemblée théâtrale. A travers ce concept, le théâtre sort de ses gonds, pénètre les établissements scolaires et fiction et conversation, art et parole partagée, entrent au coeur du dispositif.
Avec T'as peur ou quoi ?, Arnaud Cathrine livre un texte sobre et intime, où surgissent et se mêlent la voix intérieure de Martin, les angoisses de sa mère, et une plongée en apnée dans les rapports adolescents... Une histoire dans laquelle les chansons, et le courage des amitiés naissantes, permettent d'affronter la plus grande des peurs : celle de la cour de récré.
Les Hippocampes, le texte de Fabrice Melquiot, est une sorte d'antichambre à Tarzan Boy. La chambre adolescente est le lieu du souvenir, des amours contrariées, au rythme de musiques rock.
John W., la pièce de Valérie Poirier, nous transporte dans l'univers du western. Chez les Rabilloud, une famille apparemment comme les autres, les westerns on a ça dans la peau, comme d'autres ont la piraterie dans le sang. Mais la distance entre la réalité du quotidien et le monde des cow-boys n'existe plus. John W. fait partie de la famille, mais il se sent en décalage.
Avec ce recueil, L'Arche propose un nouveau titre en partenariat avec le Théâtre Am Stram Gram de Genève. Ces trois pièces espèrent donner de l'air au présent, par la parole vivante, parole adressée, en saillie, parole d'aujourd'hui évoquant des problématiques, des obsessions, des paysages adolescents.
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Pour évoquer la mémoire de l'écrivain Benjamin Lorca, deux amis, un frère et une ex-compagne prennent successivement la parole.
Quatre voix qui se complètent ou se diffractent, à rebours des quinze années qui nous séparent de sa mort tragique. La découverte d'un journal intime que le disparu a laissé derrière lui ravive en eux la tentation de saisir enfin cet être si fuyant, égaré, insaisissable. Les quatre narrateurs trouveront-ils une quelconque révélation dans ces écrits jamais publiés? L'envers d'une personnalité, la face cachée de Benjamin? Tous ne prendront pas la même décision, trahir ou non cette intimité posthume. mais chacun découvrira en chemin quelques vérités sur lui-même, plus ou moins apaisantes.
Avec ce septième roman, tout en ellipse et non-dit, Arnaud Cathrine a su éviter les complaisances de la noirceur. On y retrouve les nuances sensibles du mal d'être contemporain qui habitait ses livres précédents, mais aussi les fragments d'un discours sur toutes les formes d'amour, y compris le plus paradoxal, le désamour de soi.
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Frère animal
Arnaud Cathrine, Florent Marchet
- Verticales
- Phase Deux Verticales
- 6 Mars 2008
- 9782070120390
Construit en dix-huit tableaux, Frère animal s'articule autour de la vie quotidienne du monde hypermoderne qu'est le nôtre. Arnaud Cathrine et Florent Marchet y portent, avec douceur, un regard narquois sur l'aliénation. L'histoire se déroule dans une ville moyenne, dont le centre névralgique est une usine de fabrication d'objets aussi improbables que ridicules : les Culbutos (ustensiles et équipements de plaisance qui ont la particularité de ne jamais se renverser même contre vents et marées). Cette usine réunit aussi bien des ingénieurs que des ouvriers et des manutentionnaires qui ont tous la même particularité : être originaire de la même ville et avoir grandi sur les mêmes bancs d'école. L'histoire croise le destin de plusieurs personnages ayant un lien avec cette ville et - fatalement - avec cette Mère nourricière qu'est l'usine. Vélo, boulot, Culbuto, tel est le quotidien de Thibaut, l'anti-héros de ce texte, dont nous suivons le parcours professionnel. Mais cet enfant ingrat exprime quelques-uns de ses doutes : il constate que " Mère nourricière " n'aime pas ses vieux enfants... Pavé doux dans un monde brutal, Frère animal avance à pas feutrés, avec le secret espoir de faire se soulever quelques paupières lourdes. Ce texte à quatre mains s'accompagne d'un CD de dix-huit morceaux composés par Florent Marchet. Les textes sont dits et chantés par Arnaud Cathrine et Florent Marchet, avec la participation de Chiara Mastroianni.
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En pleine guerre civile, terrés dans la demeure familiale, mêlés aux cadavres de leurs parents, Odell et Hamjha feignent la mort pour échapper aux sections d'exécution qui quadrillent la ville.Les deux jeunes gens sont pourtant bien vivants. Mais pour combien de temps encore ? Une libération peut-elle advenir et mettre fin à des heures d'angoisse insoutenable ? Avec ce récit court et percutant, paru pour la première fois en 1998 aux éditions Verticales, Arnaud Cathrine livre une métaphore universelle sur l'horreur de la guerre.Le dossier de l'édition propose des questionnaires de lecture sur plusieurs passages clés du roman. Il contient en outre deux groupements de textes («Dénoncer la guerre : l'arme de la littérature» et «L'héroïsme : réflexions sur le courage»), ainsi que plusieurs documents iconographiques sur la guerre, qui permettent de réfléchir à la force des images.
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J'ai 20 ans, qu'est-ce qui m'attend ?
François Bégaudeau, Arnaud Cathrine, Aurélie Filippetti, Maylis de Kerangal, Joy Sorman
- Theatre Ouvert
- Enjeux
- 15 Novembre 2012
- 9782954059525