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Les deux déesses : Déméter et Perséphone une histoire de mère et de fille
Pauline Sales
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 24 Octobre 2024
- 9782846817424
À quinze ans, Déméter se fait violer par Zeus. Enceinte, elle s'enfuit sur terre où elle accouche de Koré. Devenue adolescente, Koré part camper avec ses copines. Elle est kidnappée et abusée par son oncle Hadès qui la conduit en enfer. Déméter, éperdue, cherche sa fille neuf jours et neuf nuits avant d'apprendre la vérité. L'histoire se répète. Viol et contrainte. Femmes enfermées dans une destinée qu'elles rejettent. Déméter sombre dans la douleur. Le blé est atteint de la même maladie. Zeus est contraint de rendre Perséphone à sa mère. Perséphone a pris goût aux morts dont elle s'occupera un tiers de l'année avant de rejoindre sa mère et les vivants le reste du temps.
Quelle serait aujourd'hui la figure du mal ? Où sont nos morts contemporains ? Quelle déesse se cache derrière nos SDF ? La pénurie de blé que nous connaissons aujourd'hui n'est-elle pas le symbole d'un mal plus profond : ne plus savoir prendre soin de la terre ? Comment s'émanciper d'une mère puissante et aimée ? Comment les traumatismes nous suivent et nous habitent ? Quels sont ces fils invisibles qui nous lient si fortement à notre famille, à notre généalogie, alors que nous avons cru les couper et y échapper ? Quel compromis sommes-nous contraints de trouver dans nos vies pour continuer à vivre ensemble ? Comment s'échapper et s'affranchir d'une oppression masculine ? Autant de questions que pose la réécriture du mythe aujourd'hui.
Les Deux Déesses se présente comme une réécriture contemporaine, théâtrale et musicale du mythe de Déméter et Perséphone, faisant apparaître des problématiques actuelles de la société. Ce couple de mère et fille qui a su tenir tête aux Dieux et se retrouver envers et contre tout. Ainsi sont nées les saisons, dit-on. -
Normalito ; et puis on a sauté !
Pauline Sales
- Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 7 Février 2020
- 9782846815994
Normalito questionne la tolérance et l'empathie à travers une fable sur la normalité et la différence, sur les peurs que nous inspirent ceux que nous pensons ne pas comprendre. Ne sommes-nous pas tous différents et tous semblables ?
Et puis on a sauté ! « Pourquoi les parents sont-ils toujours occupés à autre chose qu'à passer du temps avec leurs enfants ? » se demandent un frère et une soeur qui vont faire une énorme bêtise pour attirer leur attention et découvrir ainsi un lieu hors du temps.
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En prévision de la fin du monde et de la création d'un nouveau
Pauline Sales
- Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 1 Avril 2022
- 9782846816779
Ça commence dans une cave par une prise d'otage. Madison, 11 ans, séquestre Sofi a, du même âge, avec le souti en involontaire d'Ethan.
Madison veut changer le monde, rien que ça, elle trouve qu'il ne tourne pas rond du tout et que Sofi a, maire du conseil municipal des enfants, ne fait rien pour le changer véritablement. Madison esti me que le conseil municipal des enfants est une vaste blague, conçu davantage pour donner bonne conscience aux adultes qu'uti le aux enfants. Elle exige de faire passer de vraies réformes comme le RMEE (le revenu minimum d'existence pour enfants). Face à cett e révoluti onnaire en herbe, Sofi a, la réformiste, qui prend son rôle de maire très à coeur et ne se sent pas instrumentalisée par les adultes, argumente et agit et refuse la passivité du rôle d'otage. En contrepoint, il y a Ethan, qui s'occupe principalement de la commission loisir au CME et souhaite organiser une boum pour mieux connaître les fi lles de sixième. Il trouve que la joie est une force politi que sous-esti mée.
Faut-il agir par la force ? Faut-il donner du poids au vote et aux électeurs ? Malgré leurs contradicti ons qui s'expliquent aussi par leurs différences de vie, les trois enfants ont la farouche envie de se comprendre si ce n'est de s'entendre. Et puis brutalement le confi nement leur tombe dessus sans prévenir.
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En souvenir d'un ancien amour, un homme prête une maison à des femmes artistes qui en font pour quelques temps leur atelier... Il y a quelques règles à respecter, laisser une oeuvre en fin de séjour, et accepter la présence d'une femme de ménage qui veille sur la maison, autant que sur ses locataires. Sur trois époques successives - les années cinquante, soixante-dix et deux mille-vingt - la position de la femme et de l'artiste, seule, en collectif, féministe ou pas, est mise en regard.
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Tu as toujours un papa et une maman, une maman et un papa, tu n'es pas seul, on t'aime, nous on t'aime, tu ne vois pas comme on t'aime, tu ne vois pas combien on t'aime, merde et merde et merde comme on t'aime et qu'est-ce qu'on t'aime et combien vous êtes dans ta classe, combien ils sont dans ta classe à avoir des parents séparés, divorcés ? Tout le monde a des parents divorcés séparés c'est normal c'est la vie...
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Tu m'annonces vouloir prendre nos parents chez toi pour contrecarrer cette société irresponsable et individualiste qui pliera bientôt l'échine et portera la burqa alors qu'elle pianotait inconsciente et bon enfant sur les réseaux sociaux en prônant la liberté d'expression et dans le même temps, toi, professeure de français, tu romps avec les principes fondamentaux de ton métier en abandonnant des élèves mineurs sous ta responsabilité en plein Paris la nuit tombée et tu détruis la seule possibilité qu'ils avaient de te joindre ?
Valentine, 40 ans, professeur de lettres, traverse une crise. Elle s'interroge sur sa responsabilité de femme, de mère, de professeur, de citoyenne. Mais aussi sur son époque et sa génération. Au cours d'un voyage scolaire à Paris, elle décide d'abandonner sa classe de troisième, composée de vingt-sept élèves...
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Ne pleure pas. J'ai mal à la tête. Pas de larmes. Je m'en vais toute seule et je te laisse là. J'accroche un papier avec notre adresse à la fermeture Éclair de ton anorak. N'importe qui te raccompagnera chez toi tout droit. C'est ce que tu veux ? Alors qu'est-ce que tu veux ? Moi je reste là. Je ne rentre pas. Je vais au Groenland. Tu me crois ou pas.
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Une femme... deux hommes interrogés par la police secrète dite la Stasi en ex-RDA à Berlin dans les années soixante-dix. Ils ont en commun d'avoir tous les trois accompagné dans les années trente un auteur de théâtre devenu mondialement célèbre... Bertolt Brecht. Du temps a passé depuis. Brecht est mort. Il est devenu une icône intouchable du communisme. Ses trois collaborateurs ont... chacun à leur façon... été profondément bouleversés dans leur chair par cette collaboration hors du commun. Amour... fascination... haine...
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Les hommes ne vivent que parce que les femmes le veulent bien. Ils l'oublient trop souvent. Elles acceptent à plusieurs reprises de les prendre chez elles et régulièrement ça finit par une cohabitation de neuf mois. Il ne s'agit pas de colocation. Tout est à leur charge, la nourriture, le chauffage, l'électricité. Ce n'est pas grand, mais je n'ai jamais entendu un homme se plaindre. Je l'ai déjà dit. Les hommes oublient. Et là-dessus, ils sont amnésiques. Quand ils sortent de là ils ne sont pas grand-chose. Mais comme ils n'étaient rien en entrant. Les trois-quarts se plaignent de sortir, les trois-quarts pleurent. On ne sait pas quoi puisque personne ne se souvient. Peut-être simplement d'être sortis.
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Qu est-ce qu un portrait ? Un part de réalité. Quelle que soit la forme qu on lui donne, il reste une partie infime de l ensemble. En peinture, en prose, au théâtre. Pourtant, même si le portrait reste incomplet, il cerne et libère quelque chose. À condition que le portraitiste ait l il et puisse exprimer ce qu il regarde, le portrait physique devient un portrait moral. Le portraitiste scrute et son sujet devient transparent, il le libère de tout ce qui lui semble superflu. Il en fait le portrait, forcément subjectif, mais qui permet au lecteur/spectateur de prendre position en jetant un nouveau regard sur l ensemble. Pauline Sales est partie, en 2007, en Israël et dans les territoires occupés palestiniens. Neuf portraits en sont le résultat. Neuf possibilités de poser le regard sur autre chose.
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Cet été-là, mon passe-temps favori était de décoller la pellicule qui recouvre le monde. Je grattais tout avec l'ongle. Quand on commence on ne peut plus s'arrêter. J'arrachais ce film transparent qui protège les surfaces fragiles, les écrans d'ordinateur, les smartphones et qui se détache d'un seul coup une fois qu'on a trouvé son extrémité. Peut-être que c'est ça la fin de l'enfance.
Dix adolescents se retrouvent le temps d'un été, avec pour seul point commun leur jeunesse. Les journées défilent, bercées des visions apocalyptiques des adultes. Ils décident alors d'éprouver leur courage. Mais l'aventure se terminera par un drame, qui finira par les séparer. Dix ans plus tard, ils se retrouvent pour faire face au passé et à ses fruits. N'est-ce pas là pour eux une nouvelle forme de courage ?
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Nous avons des livres‚ vous ne vous ennuierez pas‚ vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer‚ vous bricolez‚ vous savez bricoler‚ vous avez de l'or dans les mains‚ c'est payé‚ davantage que votre ancien job‚ votre maman sera contente‚ il ne faudra pas que votre maman vienne vous voir‚ ni vos soeurs‚ nous ne voyons ni mère ni soeurs‚ nous nous tenons éloignés des femmes‚ mon ami et moi‚ nous ne couchons pas ensemble‚ pensez ce que vous voulez‚ mais nous ne couchons pas ensemble‚ nous préservons notre santé‚ nous ne l'avons pas beaucoup préservée jusque-là‚ nous prenons un peu de repos‚ nous sommes des terres en jachère‚ je bande encore‚ rassurez-vous‚ ça m'arrive encore‚ mais je me garde pour plus tard‚ je réapprends‚ on peut dire ça (.)
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Docteur Camiski ou l'esprit du sexe
Fabrice Melquiot, Pauline Sales
- L'Arche
- Scene Ouverte
- 25 Février 2015
- 9782851818584
Le projet artistique à l'origine de cette écriture par épisodes est tout à fait original : six centres dramatiques se sont alliés pour réaliser ce feuilleton théâtral itinérant. Chaque épisode sera créé dans un CDN et mis en scène par un metteur en scène différent. Ainsi, au fur et à mesure de la saison, tous les épisodes seront joués à tour de rôle dans les CDN partenaires, à la manière d'un feuilleton.
S'inspirant du roman feuilleton, très en vogue au XIXe siècle avant d'être supplanté par les nouveaux médias, et un mode de divertissement proche de la télé-réalité, Pauline Sales et Fabrice Melquiot abordent une petite histoire de la sexualité d'aujourd'hui sous forme de séances de consultation chez un étonnant psychiatre, le Dr Camiski. Son domaine d'expertise - et de prédilection : le sexe. Les différents épisodes font défiler toute une série de personnages, tous plus loufoques les uns que les autres. Peu à peu, le thérapeute, accompagné de sa chienne Junon, révèle lui aussi son intimité. Au sein de ce huis-clos qu'est le cabinet de consultation du Docteur Camiski sont explorés les désirs les plus intimes de chacun et exposées à vue les relations humaines, charnelles et sexuelles.
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Je fais semblant‚ c'est plus fort que moi‚ je me méfie. Mes enfants ? Des paysages que l'on aperçoit derrière une vitre en voiture. Que se passe-t-il dans cette maison‚ on devrait couper cet arbre. Je suis un vieillard qui mâchonne sa célébrité comme un bâton de réglisse‚ le premier journaliste venu‚ surtout si c'est une femme‚ me trouve délicieux dans les approches de la sénilité et écrit que je suis loin de la réputation d'ermite qui a été mon manteau‚ un chien m'amuse‚ je me divertis devant n'importe quelle émission sportive‚ mais mes propres enfants m'ennuient. Que leur dire ? Je vois les morts qu'ils seront‚ dès qu'ils sont nés‚ à l'instant où on les dépose dans mes bras.
Michel a vingt ans lorsqu'il réchappe de la déportation. Il reviendra de Pologne avec Ewa, sa première femme. Ensemble, ils s'installeront dans une maison à la campagne. Lui écrit, deviendra un auteur célèbre, se remariera avec Diane aussi. La pièce s'ouvre dans cette même maison soixante ans plus tard. Dans une chambre à l'étage, Michel est à l'agonie. En bas, ses deux épouses successives, ses enfants et petits-enfants, toute la famille est réunie. Trois générations qui ont à se débattre dans leur propre parcours avec cette double figure du survivant et de la réussite. Un curieux personnage, biographe de l'auteur qui a gagné « l'intimité » du cercle familial, est également présent.
Ce texte est une commande de Christophe Perton au nom de la Comédie de Valence CDN Drôme-Ardèche.
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Même pas peur quand après beaucoup de paroles et d'explications, ils me l'ont montré. Donnez-le-- moi putain, je crie. C'est moi qui l'ai fait. Le médecin tape mon front. Le sang dégouline entre mes jambes. J'ai pas peur, je crie. Ma licornus monstrus je l'ai tout de suite reconnue. J'ai pas dit que j'ai pas pleuré. J'ai pas dit que j'ai pas vomi, j'ai juste su que c'était moi qui l'avais pondue. Savoir ce que le poison donnera chez chacun de nous. (...)
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Plantes & saisons sur les chemins méditerranéens
Pierre Sales
- Papillon Rouge
- 19 Avril 2019
- 9782490379071
Fruit d'un quart de siècle d'observations et d'enquêtes sur le terrain, ce livre inédit part à la rencontre des plantes et arbres emblématiques des chemins méditerranéens. Il explique leur histoire, leur spécificité, les relations que nous entretenons avec eux depuis la nuit des temps.
L'?intérêt de cet ouvrage, très documenté et richement illustré, est de suivre tous ces cadeaux de la nature au fil de nos quatre saisons. Quelles sont leurs propriétés botaniques, nutritives et médicinales, la meilleure période de récolte, leurs utilisations d?hier et d?aujourd?hui, l?origine de leur nom? ?
Avec plus de cent portraits intimes d'arbres et de plantes, l?auteur nous invite à un voyage merveilleux et captivant sur les chemins de grand soleil du Midi de la France.
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De la salive comme oxygène ; Léa Lapraz ; ce sont les autres qui me font penser
Pauline Sales
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 15 Novembre 2010
- 9782846812931
Elle dit j'ai eu un moment difficile, L'adolescence est un moment difficile Un passage Elle répète toujours ça Comme si c'était l'âge de l'escalade L'âge où on peut tomber Vous escaladez ?
Trois textes à l'adresse des adolescents pour interroger avec eux ce passage insaisissable entre crédulité et cynisme, goût de la mort et appel de la vie, ennui dévorant et surénergie.
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Cake ! il aurait suffit que tu sois mon frère
Pauline Sales
- Solitaires Intempestifs
- La Mousson D'ete
- 22 Août 2002
- 9782846810395
Je suis dans la volonté du bien, du partage et de la communion.
Je communie et je baise ma fille parce qu'elle est trop aimable, parce qu'elle est le meilleur de moi-même, parce qu'il est juste que je goûte à mon propre chef-d'oeuvre, parce que tout le monde veut avoir sa part de ce qui est beau et bon et frais, parce que je ne ternis qu'une coquille de noix dans sa pupille et qu'il suffit de faire briller le reste, de faire reluire l'ensemble.
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J'aime bien les trous‚ les bosses‚ les artères bouchées‚ le scotch qui a circulé‚ les larmes ravalées. Je peux pas aimer ceux qui aiment les jeunes parce que je vais vieillir pauvre cloche et qu'un jour tu seras trop jeune pour moi‚ même avec tes rides et ton incontinence et tout le tsoin-tsoin. Tu as brûlé la plus belle histoire d'amour que je connaisse et je peux te dire que j'en connais et tu peux me croire. Tu as brûlé l'histoire d'amour qui fait que je suis là pour te rencontrer.
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Un espace qui laisse la place à l'imaginaire.
Une respiration entre le quotidien et nous. C'est devenu un espace envahissant, les gens n'en ont plus le désir. Ils le paient trop cher. C'est du gaspillage disent-ils, cet espace inutilisé. Ils finissent par le trouver oppressant. On ne sait pas par qui il est peuplé.