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Belles Lettres
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Au lit au Moyen âge : comment et avec qui
Chiara Frugoni
- Belles Lettres
- 12 Janvier 2024
- 9782251455136
Au Moyen Âge, le lit est un extraordinaire lieu de vie. On le trouve non seulement dans la traditionnelle chambre à coucher de tout un chacun, mais aussi dans quantité de lieux différents, prêt à accueillir des hommes et des femmes désireux de s'y reposer et de donner libre cours à leurs pensées et à leurs émotions.
Symbole de reconnaissance sociale, refuge contre le froid et les vicissitudes de la nuit, le lit médiéval est la pièce maîtresse où l'on reçoit et s'entretient avec ses hôtes, où l'on prend ses repas, joue aux échecs ou tient des rendez-vous galants.
Au lit, au Moyen Âge, comment et avec qui. C'est cette histoire captivante, agrémentée d'illustrations somptueuses, que nous raconte la grande médiéviste Chiara Frugoni. -
Vivre avec les animaux au Moyen âge : histoires fantastiques et féroces
Chiara Frugoni
- Belles Lettres
- 18 Mars 2022
- 9782251452890
Dans cet essai somptueusement illustré, la grande médiéviste italienne Chiara Frugoni observe et analyse minutieusement des tapisseries, des miniatures, des mosaïques, des sculptures, des tableaux et des encyclopédies illustrées pour nous montrer les mille facettes de la tradition séculaire, aussi symbolique que réelle, qui liait les hommes et les animaux. Autant d'images commentées qui rendent vivante et palpitante cette époque lointaine dont a hérité notre culture. Chiara Frugoni nous promène dans le bestiaire imaginaire et quotidien des hommes du Moyen Âge, où la crainte se mêle à la fascination.
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Né du chaos européen du début du Moyen Âge, le chevalier monté et en armure a révolutionné la guerre et est très vite devenu une figure mythique dans l'histoire.
Des conquérants normands de l'Angleterre aux croisés de la Terre sainte, du héros de la chanson de geste au preux du roman arthurien, des amateurs de tournoi aux chevaliers-troubadours, Le Chevalier dans l'Histoire, de la grande médiéviste Frances Gies, brosse un tableau remarquablement vivant et complet de la chevalerie, de sa naissance à son déclin.
Le chevalier apparaît d'abord en Europe comme un mercenaire sans foi ni loi avant de devenir l'étendard de la chrétienté puis un soldat de métier au service des rois. Frances Gies nous fait partager sa vie quotidienne, faite de joutes et de batailles, de pillages et de rançons, mais aussi de dévotion et de pèlerinage, et souvent sanctionnée par l'errance et une mort précoce.
Elle nous fait revivre l'aventure des héros du Moyen Âge qui ont joué un rôle historique, comme Bertrand du Guesclin, Bayard et Sir John Fastolf, qui inspira le Falstaff de Shakespeare, ou les grands maîtres des Ordres militaires qu'étaient les Templiers, les Hospitaliers et les chevaliers teutoniques.
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Traduit pour la première fois en France, La Vie dans un village médiéval est un classique qui a initié des millions de lecteurs anglophones aux secrets du monde médiéval. Et qui a profondément inspiré George R. R. Martin, le créateur de A Game of Thrones.
À partir de l'exemple du village anglais d'Elton, vers 1300 de notre ère, Frances et Joseph Gies racontent l'histoire de l'origine, du développement et du déclin du village européen.
Avec une grande richesse d'anecdotes et de détails, ils dressent un portrait saisissant de ce qu'était le quotidien de l'époque et nous montrent l'importance du rôle qu'y jouait le village.
Les Gies ont le don de rendre à la vie ces hommes et ces femmes qui vivaient dans et autour du village. Nous découvrons comment les champs étaient cultivés, comment seigneurs et serfs se vêtaient et se lavaient, ce qu'ils buvaient et ce qu'ils mangeaient, quels étaient leurs occupations et leurs loisirs, et quels curieux traitements ils inventaient pour se soigner. Nous y apprenons le rôle essentiel que jouait l'église dans le maintien de l'ordre social et comment le système juridique et le code de conduite, étonnamment avancés, du village médiéval posèrent les fondations de la civilisation occidentale.
Aussi plaisant à lire qu'un roman, La Vie dans un village médiéval est l'ouvrage idéal pour quiconque a envie de se plonger, l'espace de quelques heures, dans cette période fascinante.
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L'ouvrage porte essentiellement sur la forêt au Moyen Âge entre le Ve et le XVe siècle sans pour autant s'y restreindre, faisant parfois des ponts avec les périodes antérieures et postérieures pour une meilleure compréhension des diverses évolutions.
L'intérêt principal de cette somme est de croiser de multiples approches scientifiques et textuelles. En faisant appel à des spécialistes de disciplines peu, voire pas représentées habituellement dans les ouvrages historiques, elle met en forme des données très récentes souvent issues de programmes encore en cours, que ce soit en archéologie, en palynologie, ou en dendrochronologie Ce dialogue pluridisciplinaire ouvre un dialogue sans pareil entre littéraires, linguistes, juristes, historiens des religions et des institutions, archéologues, spécialiste de la végétation ancienne, de la construction des cathédrales, du transport du bois, des mines, de la production de la chaux, de la poix, du sel, etc. Plus que l'exhaustivité géographique, la diversité des approches scientifiques et la déclinaison d'exemples contrastés et variés a été privilégiée et soutenue par l'abondance des illustrations (représentations médiévales de la forêt mais aussi iconographie explicative). En mêlant des approches littéraires, historiques, linguistiques à des études scientifiques très différentes et à la pointe de la recherche pour la connaissance du passé comme l'archéologie, la palynologie, la dendrochronologie, l'ouvrage donne un panorama complet et offre un ensemble qui ne s'était encore jamais fait sur ce sujet.
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Au IVe siècle, le monachisme fait une timide apparition en Occident, à la faveur des récits de pèlerins et d'évêques orientaux réfugiés en Europe. Quelques siècles plus tard, il occupe une place incontournable dans la société médiévale. L'ouvrage de C. H. Lawrence raconte le prodigieux essor de ce mouvement, ainsi que les nombreuses formes de vie religieuse auxquelles il a donné naissance.
Le moine, selon la célèbre Règle établie par saint Benoît au VIe siècle, partage sa journée entre la prière, le travail et l'étude. Mais la nécessité de gérer des monastères au patrimoine et aux revenus toujours plus importants, de répondre aux sollicitations des pouvoirs temporel et ecclésiastique, d'accorder une place aux femmes dans les maisons religieuses, ou encore de faire face à l'apparition de l'université obligèrent parfois les religieux à déroger aux exigences premières de la vie monastique. Au cours du Moyen Âge, de l'Irlande à l'Italie, les hommes et les femmes vouant leur vie au service de Dieu apportèrent de multiples réponses aux défis posés par ces évolutions. Ces réponses donnèrent naissance à autant de mouvements religieux (Cluny, Cîteaux, Grandmont, Sempringham... ; chanoines, templiers, frères prêcheurs...) dont C. H. Lawrence dresse un portrait saisissant de force et de vitalité.
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La vie dans un château médiéval
Frances Gies, Joseph Gies
- Belles Lettres
- 16 Janvier 2018
- 9782251447667
Traduit pour la première fois en France, La Vie dans un château médiéval est un classique qui a initié des millions de lecteurs anglophones aux secrets du monde médiéval. Et qui a profondément inspiré George R. R. Martin, le créateur de A Game of Thrones.
À partir du remarquable château de Chepstow, à la frontière de l'Angleterre et du Pays de Galles, mais aussi des plus admirables châteaux forts français, les grands médiévistes Frances et Joseph Gies nous offrent un portrait saisissant de ce qu'était la vie quotidienne de l'époque et nous montrent l'importance du rôle qu'y jouait le château fort. Les Gies ont le don de rendre à la vie les hommes et les femmes qui vivaient dans et autour du château, le seigneur et la dame, les chevaliers et les soldats, les serviteurs et les paysans, les troubadours et les jongleurs.
Nous y découvrons comment les seigneurs et les serfs se vêtaient et se lavaient, ce qu'ils buvaient et ce qu'ils mangeaient, quels étaient leurs loisirs et leurs occupations, leurs codes de conduite sexuelle, leurs principes d'ordre et de solidarité. Nous y apprenons le rôle essentiel que jouait l'honneur dans la culture médiévale, le processus d'initiation auquel se soumettaient les chevaliers, l'importance des fêtes religieuses et des liens personnels, et pourquoi le château fort était autant un rempart contre les violences qu'une source de conflit et un enjeu de pouvoir.
Remarquablement documenté, et aussi plaisant à lire qu'un roman, La Vie dans un château médiéval est l'ouvrage de référence pour quiconque a envie de se plonger, l'espace de quelques heures, dans cette époque fascinante.
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Les étapes de la vie domestique cadencent cet ouvrage. Chiara Frugoni y accorde une place de choix aux enfants et aux femmes, levant bien des mystères sur leurs occupations, leurs joies et leurs peines. Quels objets peuplaient leur quotidien ?
Quelle place était accordée à l'éducation, à l'élévation ?
Le premier chapitre du livre s'ouvre à la faveur d'un lit. Le sommeil et ses usages - les somnambules rodent - ne sont pas les seules fonctions qui lui sont accordées. Symbole de prestige et d'autorité, il sert aussi bien pour l'étude que pour le loisir.
Point de repos pendant la grossesse ;
L'accouchement, dans la douleur, met la femme à rude épreuve. La maternité s'acquiert au prix de nuits trop courtes et en vertu d'une tendre patience.
Après la naissance, il faut assurer la survie du nouveau-né. Ses premiers pas sont hérissés de nombreux obstacles : chiens errants, enlèvement, maladies, abandons, exposent les parents à une perte brutale.
Par la suite, l'éducation de l'enfant, l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, nous renseignent sur les méthodes pédagogiques alors employées, néanmoins réservées à une certaine élite sociale. Le travail des enfants demeure épandu, les petits serviteurs circulant dans les logis avec une grâce timide et maladroite.
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Le Moyen âge par ses images
Chiara Frugoni
- Belles Lettres
- Histoire Belles Lettres
- 19 Octobre 2015
- 9782251381312
Les visages du Moyen Âge n'expriment pas les sentiments ni les mouvements intérieurs de l'âme ; ce sont les corps qui parlent.
À sa manière de s'asseoir, selon qu'il se tient les jambes ou s'exprime avec les mains, le condamné nous dit son orgueil ; Ponce Pilate trahit ses doutes ; le pécheur montre qu'il refuse la tentation du démon ; Marie révèle la douleur qui l'accable à la vue de son fils crucifié. Et le célèbre geste des trois doigts levés ne sert pas qu'à bénir : il signifie aussi qu'on détient le pouvoir.
Chiara Frugoni propose un merveilleux voyage à qui veut comprendre le langage des images médiévales. Grâce à ce guide idéal, les sculptures, les mosaïques et les retables redeviennent ce qu'ils étaient à l'origine : des histoires de rencontres, d'émotions et de sentiments.
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Une journée au Moyen âge
Antonio Frugoni, Chiara Frugoni
- Belles Lettres
- Histoire Belles Lettres
- 23 Septembre 2013
- 9782251381244
S'inspirant de deux articles d'Arsenio Frugoni, son père, Chiara Frugoni reconstitue dans ce livre une journée quelconque dans une ville au Moyen Âge. À l'aide de documents précis, fruits d'une prodigieuse érudition, mais surtout d'une iconographie somptueuse, l'historienne raconte par le menu, plutôt qu'elle ne les expose, les différents aspects de la vie urbaine médiévale: de l'artisanat aux superstitions, de la délinquance à la vie en communauté, en passant par toutes les questions que les hommes se posent encore aujourd'hui face à l'au-delà ou, plus prosaïquement, à l'emploi du temps. À la différence d'un documentaire historique, le récit de cette remarquable conteuse nous invite à remonter le temps comme si nous partions en voyage. Le style souple, élégant et d'une très grande précision lexicale de Chiara Frugoni participe au plaisir de la lecture, non moins que l'analyse rigoureuse des fresques et des miniatures qui illustrent son propos. Elle ressuscite un monde disparu tout en démystifiant nombre des stéréotypes qui l'histoire officielle a imposés au fil du temps.
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Le tableau ou la vision de dieu
Nicolas de Cues
- Belles Lettres
- Histoire Belles Lettres
- 23 Mai 2012
- 9782251398020
Introuvable. Le penseur de la coïncidence des contraires pose la question du rapport entrevoir et être vu : tout le propos s'organise à partir d'un tableau, un autoportrait de Rogier Van der Weyden, qui suit du regard celui qui l'observe. Ainsi se développe la mise en scène d'un regard qui voit tout, chaque personne en particulier et toutes les personnes à la fois.
Ce texte est aussi l'histoire d'un rapt, d'un ravissement, d'une conversion au Verbe divin. Du "parler" au "voir", du "voir" au "croire", une étonnante articulation éclaire notre compréhension du langage et de l'imagé.
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Le Moyen-Age sur le bout du nez ; lunettes, boutons et autres inventions médiévales
Chiara Frugoni
- Belles Lettres
- Histoire Belles Lettres
- 15 Novembre 2011
- 9782251381114
Les boutons, les binocles, la boussole, l'arbre généalogique, la poudre, à canon ou d'artifice, les cartes, à jouer ou géographique, le Père Noël ou l'université : la vie d'aujourd'hui est faite d'inventions médiévales.
S'agit-il de s'habiller ? Il faut du goût, mais aussi une culotte, des pantalons, et quelques boutons pour fermer le tout !
D'organiser son agenda ? Sans les chiffres arabes et le papier cela serait bien compliqué. S'agit-il de manger ? Sans spaghetti, sans macaroni, sans blé moulu tout court, nos repas seraient tristes. et sales car dépourvus de fourchette. Bref, sans les mille et une découvertes de ces siècles curieusement qualifiés d'obscurs, notre quotidien serait digne du Purgatoire, ou plutôt de l'Enfer, car le Purgatoire est lui aussi né au Moyen Age, de même que le Carnaval.
Dans ces pages au style alerte et à la documentation précise, Chiara Frugoni fait revivre sous un angle inédit la période médiévale.
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Vers Jérusalem : Itinéraires croisés au XIVe siècle
Ogier Anglure, Nicolas de Martoni
- Belles Lettres
- 3 Octobre 2008
- 9782251339535
Nicolas de Martoni, notaire. Relation du pélerinage aux lieux saints (1394-1395)
suivi de
Ogier d'Anglure, Journal de voyage à Jérusalem et en Égypte (1395-1396)
Deux hommes, un notaire de Campanie, Nicolas de Martoni et un noble champenois, Ogier d'Anglure, partent pour Jérusalem. Deux voyages, en sens inverse, à quelques mois de distance. Nicolas part en juin 1394 et va d'ouest en est, Ogier se met en route en juin 1395 et tourne d'est en ouest. Si leur destination est la même, leurs ambitions, leurs point de vue, divergent du tout au tout.
Contre toute attente, le périple du notaire se révèle une véritable odyssée, avec tempêtes, naufrages, belles étrangères, pirates... et une étonnante visite de la Grèce de cette fin du XIVe siècle. Le parcours du second, quoique plus traditionnel, est riche en anecdotes pittoresques et en aspirations religieuses.
La mise en relation de ces deux textes qui couvrent des périodes si proches, mais mettent en scène des acteurs si différents offre une occasion unique de présenter des regards croisés sur le « Saint Voyage », de montrer combien les expériences pouvaient être différentes autour du fonds commun : la visite des Lieux saints.
Agrégé de Lettres modernes, docteur ès Lettres, Michel Tarayre enseigne le français et le latin à Montpellier. Il a déjà traduit aux Belles Lettres Voyage en Espagne et au Portugal (2006). Agregée de Lettres modernes, Nicole Chareyron a enseigné la littérature médiévale. -
Portraits singuliers ; hommes et femmes de savoirs dans l'Europe de la Renaissance 1400-1650
Beaud-Gambier/Redier
- Belles Lettres
- 17 Novembre 2007
- 9782251344799
Au XVIe siècle, dès les premières éditions imprimées, fleurit l'art du portrait: visages d'érudits, humanistes, savants, médecins, jésuites, mystiques ou mécréants, femmes et hommes aux multiples savoirs, des sciences de la mer à celle du jardinier.Thérèse Redier et Marie-Josèphe Beaud-Gambier ont collecté 5 600 personnages dans le fonds N2 du Département des Estampes de la BnF. 80 d'entre eux sont présentés ici avec leur portrait.Thérèse Redier et Marie-Josèphe Beaud-Gambier, ingénieurs au CNRS, sont spécialistes des incunables et d'iconologie de la Renaissance.
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Continuateur de l'Empire romain depuis la fondation de Constantinople en 330 jusqu'à sa chute en 1453, l'Empire byzantin fut la première puissance de la chrétienté dont la religion orthodoxe est l'héritière directe.Établi en Asie comme en Europe, il a tissé un lien fort entre ces deux continents. Son héritage artistique fabuleux et son roele décisif dans la transmission des textes de l'Antiquité grecque ont assuré la gloire d'une civilisation qui a su enrichir son respect des traditions d'une fascinante audace créatrice.
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Pic de la Mirandole : Un itinéraire philosophique
Louis Valcke
- Belles Lettres
- 7 Février 2005
- 9782251344751
Autodidacte de génie élevé par sa mère, le jeune et beau comte de la Mirandole, prince de Concordia, tenta dès son jeune âge de maîtriser toutes les sciences " humaines et divines ".Après avoir connu des amours fort romanesques, il étudia les traditions intellectuelles les plus variées, tant chrétienne scolastique (en latin), que juive cabalistique (en hébreu) ou païenne (orphisme, pythagorisme et platonisme en grec). Il connut la célébrité en proposant à Rome en 1486 le fameux débat portant sur ses 900 thèses philosophiques et théologiques.Soupçonné d'hérésie, il s'enfuit en France, puis s'établit à Florence, sous la protection de Laurent le Magnifique, où il devint un brillant membre de l'Académie de Careggi, aux côtés de Marsile Ficin et de Politien. Il mourut à l'âge de 31 ans, sans avoir pu achever son rêve d'unifier les écoles philosophiques de son temps.Cet ouvrage démêle la légende de l'histoire et peint la complexité de ce personnage aussi irritant que séduisant, qui n'a cessé de faire rêver les intellectuels européens.
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Lettres familières. Tome IV : Livres XII-XV / Rerum Familiarium. Libri XII-XV
Pétrarque
- Belles Lettres
- 8 Juin 2004
- 9782251344812
Il n'est pas exagéré de dire que la correspondance latine de Pétrarque (1303-1374) - avant tout les vingt-quatre livres des Lettres familières et les dix-huit des Lettres de la vieillesse - constitue le chef-d'oeuvre du Pétrarque humaniste : réunissant, au sein même de l'immense oeuvre latine, un grandiose corpus auquel l'écrivain travailla jusqu'aux derniers mois de sa vie, elle peut être lue aussi bien comme une autobiographie idéale du poète et un commentaire illuminant le reste de l'oeuvre que comme un miroir de l'histoire du Trecento et comme l'inventaire des grandes découvertes philologiques qui, comme on sait, renouvelèrent la culture, la conjuguèrent à l'esprit de l'âge classique, l'imprégnèrent de toutes les inquiétudes de l'humanitas et la proposèrent comme la base même de la sensibilité occidentale.La présente édition bilingue est un événement éditorial de première grandeur. C'est en effet la première fois que les Lettres de Pétrarque sont mises à la disposition du public français dans leur intégralité, lisibles d'un bout à l'autre à la fois dans le texte et dans une excellente traduction. Ainsi, Les Belles Lettres et la collection les "Classiques de l'Humanisme" espèrent-elles prendre leur part de la célébration d'une oeuvre à laquelle notre pays, depuis Pierre de Nolhac, ne s'est jamais senti ni voulu étranger.
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Lettres familières. Tome III : Livres VIII-XI / Rerum Familiarium. Libri VIII-XI
Pétrarque
- Belles Lettres
- 10 Juin 2003
- 9782251344690
Il n'est pas exagéré de dire que la correspondance latine de Pétrarque - avant tout les vingt-quatre livres des Lettres familières et les dix-huit livres des Lettres de la vieillesse - constitue le chef-d'oeuvre du Pétrarque humaniste: réunissant, au sein même de l'immense oeuvre latine, un grandiose corpus auquel l'écrivain travailla jusqu'aux derniers mois de sa vie, elle peut être lue aussi bien comme une autobiographie idéale du poète et un commentaire illuminant le reste de l'oeuvre que comme un miroir de l'histoire du Trecento et comme l'inventaire des grandes découvertes philologiques qui, comme on sait, renouvelèrent la culture, la conjuguèrent à l'esprit de l'âge classique, l'imprégnèrent de toutes les inquiétudes de l'humanitas et la proposèrent comme la base même de la sensibilité occidentale.La présente édition bilingue, dont ce volume constitue la troisième partie, est un événement éditorial de première grandeur.C'est en effet la première fois que les Lettres de Pétrarque sont mises à la disposition du public français dans leur intégralité, lisibles d'un bout à l'autre à la fois dans le texte et dans une excellente traduction.Ainsi, Les Belles Lettres et la collection les " Classiques de l'Humanisme " espèrent-elles prendre leur part de la célébration d'une oeuvre à laquelle notre pays, depuis Pierre de Nolhac, ne s'est jamais senti ni voulu étranger.Presse: au Sujet des Lettres de la Vieillesse (Tome 1 & Tome 2): « Cette édition exemplaire, sur laquelle il faudra revenir plus longuement, permet de découvrir un Pétrarque étonnamment vivant et présent. Souvent, au détour d'une page, on croirait entendre la voix d'un contemporain », Roger-Paul Droit, Le Monde
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Le rêve de l'humanisme ; de Pétrarque à Erasme
Francisco Rico
- Belles Lettres
- L'ane D'or
- 8 Novembre 2002
- 9782251420196
Peu de mouvements intellectuels ont laissé une empreinte aussi profonde sur la culture européenne que l'Humanisme, et de fait les termes " humanistes " et " humanisme " se rencontrent dans les travaux les plus divers concernant la littérature, les sciences, la philosophie, l'art, le droit etc.
- mais le plus souvent dans l'ignorance complète de ce qu'a vraiment été l'Humanisme. Francisco Rico décrit ici l'Humanisme comme un vaste mouvement européen, né d'un rêve grandiose, qui s'avérera finalement irréalisable, le rêve que le retour de la culture gréco-romaine donnerait naissance à une civilisation entièrement nouvelle. Cet ouvrage présente une série de portraits des humanistes les plus importants - entre autres, Pétrarque, Alberti, Valla et Erasme - tout en replaçant leurs projets, leurs méthodes et leurs activités dans le cadre historique et social de l'époque.
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La Consolation est un texte unique dans l'antiquité, un mélange de 39 proses et 39 poésies, où une figure allégorique, Philosophia, s'adresse à son élève (Boèce) et lui apporte la consolation de son enseignement (évidemment une présentation du monde de type néo-platonicien). Ce dialogue est l'oeuvre d'un haut personnage romain chrétien, sénateur et patrice, emprisonné et accusé de haute trahison, alors qu'il attendait la mort, vers 524 après J.-C.. Cette situation « d'urgence » et d'imminence de la mort (pensons à celle de Socrate), démenti par la belle sobriété du texte, est devenu un modèle pour la philosophie, dernier rempart de la beauté et de la méditation, symbole de résistance à l'oppression et de méditation sur la condition humaine.
La Consolation de Philosophie devait devenir l'un des ouvrages fondamentaux du Moyen Age, à côté de ceux de St Augustin, de St Benoît et de Bède le vénérable. C'est évidemment aussi un lointain modèle de la Divine Comédie de Dante. Boèce est un parfait représentant de la haute culture italienne de l'époque, déchirée entre sa fidélité à une tradition classique tenace (les satires grecques ou latines, la philosophie grecque, les consolations de Cicéron, Ovide ou Sénèque) et les réalités politiques de son temps, celui de l'Empereur Justinien (occupation par les Goths, la persécution des chrétiens, attrait d'un Orient encore brillant de sa vie culturelle).
Boèce, après des études approfondies, qui l'avaient mis en contact avec les sources grecques néoplatoniciennes, avait conçu un vaste projet d'acclimatation de la culture grecque en Occident par le moyen de traductions latines des grands textes philosophiques et scientifiques de l'Antiquité : c'est pourquoi il est révéré par tout le Moyen Age, qui lui doit sa connaissance des textes aristotéliciens et de leurs commentaires néo-platoniciens.
La présente traduction, inédite, est due à un spécialiste de Boèce ; elle tient compte des très nombreux travaux modernes (édition du texte latin chez Loeb en 1973).
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La France au Moyen Âge : De l'An mil à la Peste noire (1348)
Marie-Anne Polo De Beaulieu
- Belles Lettres
- 6 Septembre 2002
- 9782251410197
Entre les prétendues terreurs de l'An mil et le fléau bien présent de la Peste Noire, la France a traversé trois siècles et demi qui ont façonné durablement ses frontières, ses paysages, ses institutions et sa société.Durant cette période, les rois capétiens (de Louis VI le Gros à Philippe le Bel) ont lutté pour faire reconnaître leur autorité suprême au dessus de la pyramide féodale. Ils ont brisé la résistance de leurs grands vassaux et affronté leurs voisins Plantagenêt pour agrandir le royaume de France, alors en plein essor démographique, agricole et commercial.C'est dans ce cadre que s'édifièrent les cathédrales (Notre Dame de Paris (1163-1260), Reims (1211-1311)), que les Papes s'installèrent à Avignon et que, sur le plan intellectuel, s'écrivirent Le Roman de Renart, les oeuvres d'Abélard ou de Chrestien de Troyes.Dans cette société en mouvement, l'écrit s'est imposé au détriment de l'oral, les chevaliers ont réussi à intégrer la noblesse, tandis que, dans les villes, la bourgeoisie laborieuse réussissait à accéder au pouvoir communal.Ces évolutions ne se sont pas produites sans heurts: violence féodale, révoltes paysannes, contestations universitaires et bouillonnements hérétiques ont aussi ponctué ces trois siècles.C'est cette histoire mouvementée que le lecteur découvrira dans ce volume qui, fidèle au principe de la collection, propose un aperçu historique de toute la période, des chapitres thématiques, des chronologies, des cartes, des notices biographiques et de nombreux documents iconographiques inédits.
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Lettres familieres t1 l1-3
Pétrarque
- Belles Lettres
- Classiques De L'humanisme
- 6 Février 2002
- 9782251344577
Il n'est pas exagéré de dire que la correspondance latine de Pétrarque avant tout les vingt-quatre livres des Lettres familières et les dix-huit livres des Lettres de la vieillesse constitue le chef-d'oeuvre du Pétrarque humaniste: réunissant, au sein même de l'immense oeuvre latine, un grandiose corpus auquel l'écrivain travailla jusqu'aux derniers mois de sa vie, elle peut être lue aussi bien comme une autobiographie idéale du poète et un commentaire illuminant le reste de l'oeuvre que comme un miroir de l'histoire du Trecento et comme l'inventaire des grandes découvertes philologiques qui, comme on sait, renouvelèrent la culture, la conjuguèrent à l'esprit de l'âge classique, l'imprégnèrent de toutes les inquiétudes de l'humanitas et la proposèrent comme la base même de la sensibilité occidentale.On sait que, paradoxalement et alors même que la philologie pétrarquienne parvenait à un niveau d'excellence quasiment vertigineux, l'édition européenne, malgré plusieurs contributions majeures apparues au fil du xxe siècle celles de Vittorio Rossi et Umberto Bosco pour les Lettres Familières, de Nicola Festa pour l'Africa, de Giuseppe Billanovich pour les Rerum memorandarum libri, de Guido Martellotti pour la première partie de De viris s'était montrée réticente à s'engager à fond dans la publication, autre que sporadique, du Pétrarque latin. L'approche du septième centenaire de la naissance du poète, en suscitant en Italie pour 2004 un nouvel et ambitieux élan, piloté par Michele Feo, en vue de l'édition nationale de l'oeuvre intégrale, devrait aider à combler définitivement cette lacune. Reste qu'engagée dans un esprit de collaboration fraternelle avec nos amis italiens la présente édition bilingue constitue un événement éditorial de première grandeur.Ce sera en effet la première fois que les Lettres de Pétrarque sont mises à la disposition du public français dans leur intégralité, lisibles d'un bout à l'autre à la fois dans le texte et dans une excellente traduction benemeritus de l'oeuvre de Pétrarque, Victor Develay à la fin du xixe siècle n'avait donné que des choix de lettres c'est la première fois aussi qu'un ample commentaire historique et érudit, éclipsant de loin et périmant les notes de Fracassetti (1865-1868), orientera le lecteur tant dans la saisie globale du complexe iter culturel et spirituel du poète que, livre après livre et lettre après lettre, dans la compréhension ponctuelle d'un texte toujours riche et passionnant. Enfin, c'est la première fois que le travail d'édition critique, déjà accompli pour les Lettres familières par Vittorio Rossi, sera étendu aux Lettres de la vieillesse.Redevables pour la traduction française des Familiares à la patience, à la compétence et au goût d'André Longpré, nous avons confié celle des Seniles à un groupe de jeunes et ardents chercheurs formés en Sorbonne Ugo Dotti, un des meilleurs connaisseurs de la personnalité et de l'oeuvre de Pétrarque, nous a fait l'honneur de nous donner pour les unes comme pour les autres le commentaire monumental qu'on lira dans la traduction française de Christophe Carraud et de Franck La Brasca. C'est Elvira Nota qui nous offre livre par livre, avec le texte critique des Seniles, les précieuses notes critiques relatives aux textes " pré-canoniques ".Ayant livré en guise de prémices ces sept premiers livres des Lettres familières, nous poursuivrons parallèlement l'édition des deux grands ensembles du corpus en gardant les yeux fixés sur 2004, espérant même pouvoir, chemin faisant, adjoindre, en Appendice au corps principal, les dix-neuf Sine nomine dans le texte critique de Paul Piur et, avec un texte critique établi par Elvira Nota, les " Lettere disperse ", exclues du corpus et vulgarisées par une récente édition.Ainsi Les Belles Lettres et la collection des " Classiques de l'Humanisme " espèrent-elles prendre leur part de la célébration d'une oeuvre à laquelle notre pays, depuis Pierre de Nolhac, ne s'est jamais senti ni voulu étranger.Pierre Laurens
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Lettres familieres t2 l4-7
Pétrarque
- Belles Lettres
- Classiques De L'humanisme
- 6 Février 2002
- 9782251344584
Il n'est pas exagéré de dire que la correspondance latine de Pétrarque avant tout les vingt-quatre livres des Lettres familières et les dix-huit livres des Lettres de la vieillesse constitue le chef-d'oeuvre du Pétrarque humaniste: réunissant, au sein même de l'immense oeuvre latine, un grandiose corpus auquel l'écrivain travailla jusqu'aux derniers mois de sa vie, elle peut être lue aussi bien comme une autobiographie idéale du poète et un commentaire illuminant le reste de l'oeuvre que comme un miroir de l'histoire du Trecento et comme l'inventaire des grandes découvertes philologiques qui, comme on sait, renouvelèrent la culture, la conjuguèrent à l'esprit de l'âge classique, l'imprégnèrent de toutes les inquiétudes de l'humanitas et la proposèrent comme la base même de la sensibilité occidentale.On sait que, paradoxalement et alors même que la philologie pétrarquienne parvenait à un niveau d'excellence quasiment vertigineux, l'édition européenne, malgré plusieurs contributions majeures apparues au fil du xxe siècle celles de Vittorio Rossi et Umberto Bosco pour les Lettres Familières, de Nicola Festa pour l'Africa, de Giuseppe Billanovich pour les Rerum memorandarum libri, de Guido Martellotti pour la première partie de De viris s'était montrée réticente à s'engager à fond dans la publication, autre que sporadique, du Pétrarque latin. L'approche du septième centenaire de la naissance du poète, en suscitant en Italie pour 2004 un nouvel et ambitieux élan, piloté par Michele Feo, en vue de l'édition nationale de l'oeuvre intégrale, devrait aider à combler définitivement cette lacune. Reste qu'engagée dans un esprit de collaboration fraternelle avec nos amis italiens la présente édition bilingue constitue un événement éditorial de première grandeur.Ce sera en effet la première fois que les Lettres de Pétrarque sont mises à la disposition du public français dans leur intégralité, lisibles d'un bout à l'autre à la fois dans le texte et dans une excellente traduction benemeritus de l'oeuvre de Pétrarque, Victor Develay à la fin du xixe siècle n'avait donné que des choix de lettres c'est la première fois aussi qu'un ample commentaire historique et érudit, éclipsant de loin et périmant les notes de Fracassetti (1865-1868), orientera le lecteur tant dans la saisie globale du complexe iter culturel et spirituel du poète que, livre après livre et lettre après lettre, dans la compréhension ponctuelle d'un texte toujours riche et passionnant. Enfin, c'est la première fois que le travail d'édition critique, déjà accompli pour les Lettres familières par Vittorio Rossi, sera étendu aux Lettres de la vieillesse.Redevables pour la traduction française des Familiares à la patience, à la compétence et au goût d'André Longpré, nous avons confié celle des Seniles à un groupe de jeunes et ardents chercheurs formés en Sorbonne Ugo Dotti, un des meilleurs connaisseurs de la personnalité et de l'oeuvre de Pétrarque, nous a fait l'honneur de nous donner pour les unes comme pour les autres le commentaire monumental qu'on lira dans la traduction française de Christophe Carraud et de Franck La Brasca. C'est Elvira Nota qui nous offre livre par livre, avec le texte critique des Seniles, les précieuses notes critiques relatives aux textes " pré-canoniques ".Ayant livré en guise de prémices ces sept premiers livres des Lettres familières, nous poursuivrons parallèlement l'édition des deux grands ensembles du corpus en gardant les yeux fixés sur 2004, espérant même pouvoir, chemin faisant, adjoindre, en Appendice au corps principal, les dix-neuf Sine nomine dans le texte critique de Paul Piur et, avec un texte critique établi par Elvira Nota, les " Lettere disperse ", exclues du corpus et vulgarisées par une récente édition.Ainsi Les Belles Lettres et la collection des " Classiques de l'Humanisme " espèrent-elles prendre leur part de la célébration d'une oeuvre à laquelle notre pays, depuis Pierre de Nolhac, ne s'est jamais senti ni voulu étranger.Pierre Laurens
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Ibn Rushd (1126-1198), nommé Averroès par le monde latin, juge, médecin et philosophe, a joué un rôle décisif dans l'histoire de la pensée : il a recueilli l'héritage d'Aristote et a contribué, avec Maïmonide, à le transmettre à l'occident chrétien, par l'intermédiaire de Thomas d'Aquin, principalement ; plus encore, en recevant le Coran comme une prescription à connaître, et non pas seulement à croire, il a installé la Raison au coeur de la Foi.
S'appuyant sur la puissante logique d'Aristote, Averroès a méthodiquement entrepris de délimiter le domaine de validité du jugement, d'établir les règles de son " bon " exercice, en prenant soin de préciser les formes optimales d'obtention de l'assentiment : la démonstration, la plus haute forme de connaissance, pour les savants, la discussion dialectique et la persuasion rhétorique pour tous les autres, y compris les théologiens.
Ce livre essaie de reprendre et de détailler le grand projet d'Averroès : construire une défense forte de la philosophie, à partir d'une lecture, soucieuse de la lettre, du Coran, et d'une interprétation juridique de la loi religieuse. L'oeuvre d'Averroès, penseur andalou, est à la fois une assimilation de la philosophie grecque et une adaptation inventive de celle-ci à la philosophie arabe. Elle indique pour nous les voies possibles d'une commune mesure entre les cultures.