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Grasset
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Publié pour la première fois il y a plus de quatre siècles, Vies des artistesest un ouvrage fondateur de l'histoire de l'art. Vasari, peintre lui-même et ami des plus grands artistes de la Renaissance, en a dressé de savoureux portraits.
Le présent volume réunit dix-neuf vies aussi importantes que celles du sculpteur Luca della Robbia ou du peintre Piero della Fracesca. Vasari raconte l'enlèvement et la séquestration de Filippo Lippi par des Barbares lorsqu'il était adolescent. Au-delà du détail, il ne perd jamais de vue la hiérarchie des talents et analyse les oeuvres avec passion. Si cet ouvrage était une ville, le Parmesan en serait l'avenue centrale, majestueuse et fréquentée, Filippo Lippi, un jardin doucement ombragé, et le Caravage, une ruelle obscure où se croisent de mauvais garçons... -
Tous les week-ends, Alain Baraton participe au « 7-9 » de France Inter. Cette émission en direct est appréciée par les très nombreux auditeurs qui se passionnent pour la chronique qu'y tient «le jardinier de Versailles ». Depuis 2004, ses propos vifs et éclairés, souvent critiques ou insolents, apportent un point de vue sur les plantes à la fois instructif et distrayant. Loin d'ici le « horticolement correct » ! Alain Baraton nous raconte la nature en praticien amoureux. Histoire et conseils pratiques se succèdent dans cet ouvrage où les chroniques, choisies et rassemblées par thèmes (« Petites et grandes découvertes », « Il n'y a plus de saison », « Histoires d'amour »...) sont complétés d'« Interdits de France Inter ». Chacune s'achève par une citation ou un proverbe, à la façon des almanachs du bon vieux temps. Historiques, exotiques ou érotiques, toujours pleines de sève, plus de 180 chroniques qui révèlent les secrets de nos jardins ainsi que les trucs et les recettes du plus aimé des jardiniers de France.
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Premier ouvrage d'historiographie artistique de l'Occident moderne, les Vies des peintres en demeurent un de ses chefs d'uvre. Depuis cinq siècles, il contribue à la séduction persistante du goût occidental pour la Renaissance italienne, toscane en particulier. Suivant une pratique littéraire traditionnelle, le recueil se compose dune suite de biographies : il commence au 13e siècle avec Cimabue et Giotto, étudie tous les grands peintres, architectes et sculpteurs de la Renaissance, Masaccio, Fra Angelico, Botticelli, Léonard de Vinci, Raphaël, Bramante, et apporte une mine dinformation sur la vie de ses grands contemporains, Michel-Ange et Titien. Ecrites dans un style alerte, émaillées de multiples anecdotes, ces Vies sont encore aujourdhui linstrument idéal pour connaître la Renaissance artistique italienne et faire revivre les grandes personnalités qui lont forgée. Léopold Leclanché publia à Paris en 1841-1842 la première traduction française dont l'essentiel est repris dans ce volume, accompagné d'un léger appareil de notes qui aide à identifier les oeuvres survivantes. Louvrage est présenté et la traduction révisée par Véronique Gerard Powell, qui enseigne lhistoire de lart à luniversité de Paris IV.
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La France entretient avec l'art d'aujourd'hui des relations difficiles. Depuis quelques mois, une polémique veut démontrer que l'art français contemporain n'a "ni sens, ni existence". Elle réunit un parti disparate d'intellectuels, de conservateurs de musée et d'essayistes. Quels en sont les enjeux ? Depuis le début du siècle s'exprime un traditionalisme esthétique qui se réclame du bon goût français, professe un anti-intellectualisme explicite, déplore la perte du métier des maîtres anciens et en appelle au classicisme. Ce traditionalisme s'accommode à merveille du culte des morts qu'est devenue l'industrie des commémorations... Autre spécificité française, l'alliance de l'art et de l'Etat, vieille habitude remontant au moins à Louis XIV. L'Etat protège, commande, entretient les artistes. Mais, sans lui, la création mourrait plus sûrement encore... Il serait temps de se demander ce que signifie cette haine du présent que la crise actuelle avoue. Symbolique funèbre de la pyramide du Louvre, hypertrophie générale des musées, dévotion populaire au patrimoine, seraient autant de négations implicites de la création par une société qui ne demande qu'une chose : qu'on la laisse dormir en paix.