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Hachette Litteratures
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Les alchimistes au Moyen Âge Qui n'aura entendu parler des vieux alchimistes du Moyen Age, aeuvrant en quelque sombre laboratoire, fugitivement éclairé par la lueur rougeoyante des flammes de l'athanor (fourneau hermétique) ? Serge Hutin les fait revivre à travers leurs mystérieux travaux poursuivis malgré échecs et déceptions, menaces et traverses. Que cherchaient-ils donc avec cette ardeur passionnée ? N'aspiraient-ils qu'à trouver les formules d'un extraordinaire enrichissement magique ? Leur quête n'aurait-elle pas comporté un aspect spirituel, sacré, impliquant une vision du monde radicalement opposée aux conceptions scientifiques courantes ?
Comment devenait-on alchimiste ? Dans quels milieux de la société médiévale se recrutaient les adeptes ? Quels furent les rapports exacts des alchimistes avec l'Église, l'Université, les Grands, la Couronne ? Autant de questions auxquelles l'auteur répond au fil de ces pages empreintes de rigueur historique et de ferveur, tout en évoquant maintes silhouettes d'"artistes" » obscurs en même temps que les alchimistes les plus célèbres comme Nicolas Flamel et son épouse Dame Pernelle.
Serge Hutin Né en 1929, Serge Hutin est docteur ès lettres et diplômé de l'École pratique des Hautes Études (Ve section). Il a été attaché de recherches au CNRS. Depuis de nombreuses années, il voue ses activités d'écrivain et de conférencier à l'exploration méthodique de tous les « domaines » mystérieux de la curiosité humaine : alchimistes, sociétés secrètes, littérature et art fantastiques, continents et mondes légendaires... -
La cour des papes au xiiie siecle
Paravicini Bagliani
- Hachette Litteratures
- 8 Mars 1995
- 9782010163234
Vers 1200, la papauté est au coeur des grandes affaires de la chrétienté ; la vie à la cour se transforme et se met au diapason des autres cours souveraines de l'époque. pour la première fois dans l'histoire de la papauté médiévale, les sources permettent d'en reconstituer les principaux aspects : les résidences et les voyages des papes, le système assez complexe de dons et cadeaux qui s'ajoutent aux revenus traditionnels, les soins du corps et les attitudes face à la mort... le pape est cependant, avant tout, un seigneur spirituel et la vie à la cour reste marquée par un rythme liturgique intense.
Arrivée à l'apogée de sa puissance au xiiie siècle, la cour des papes s'avère être également l'un des grands centres culturels de la chrétienté médiévale, notamment pour ce qui touche aux sciences de la nature et à la médecine.
Agostino paravicini bagliani né en 1943, scriptor de la bibliothèque vaticane de 1969 à 1981, agostino paravicini bagliani est actuellement professeur d'histoire médiévale à l'université de lausanne. il a consacré de nombreux ouvrages à l'histoire de la papauté du xiiie siècle, à partir d'une série d'approches qui privilégient l'histoire intellectuelle et l'histoire des mentalités.
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La guerre de cent ans - france et angleterre
Philippe Contamine
- Hachette Litteratures
- 15 Juin 1994
- 9782012351011
Après maintes études consacrées à l'histoire politique et militaire de la France et de l'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans, il était opportun de confronter les deux pays, les deux peuples, dans leur existence quotidienne.
A la lumière des faits, il apparaît qu'en dépit des obstacles linguitiques, des rancunes, des injures prodiguées de part et d'autre, les Anglais débarquant en Normandie, en Bretagne et en Guyenne pour défendre leurs possessions continentales ou tenter de s'emparer du royaume des Valois, et les Français emmenés prisonniers outre-Manche n'avaient pas l'impression de se trouver en terre étrangère. Par leur outillage, leurs techniques, leur façon de vivre le temps, de maîtriser l'espace, de se nourrir et de se vêtir, leur conception de l'organisation sociale, les deux protagonistes ne pouvaient que se sentir très proches - cette parenté même expliquant, sans les justifier, les ambitions conquérantes des Plantagenêts.
Durant la période envisagée ici, la vie quotidienne, tout en évoluant peu, fut affectée par une série de grandes catastrophes : guerres, famines, épidémies. Mais tandis que les Français n'en ressentirent à peu près que les aspects négatifs, les Anglais, mettant à profit les circonstances, améliorèrent dans une certaine mesure leur niveau de vie, affirmèrent leur puissance économique, leur originalité culturelle et religieuse, éprouvèrent pour la première fois, la satisfaction d'appartenir à un grand peuple.