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Klincksieck
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Les arbres sont innombrables, ils marquent les paysages sous toutes les latitudes, aussi bien dans les campagnes qu'en milieu urbain où ils sont liés organiquement à la respiration des villes. Nous vivons parmi eux sans toujours les distinguer les uns des autres. Or, il y a beaucoup à apprendre de l'arbre - des arbres, de leurs variétés et de leurs nuances. Ils nous enseignent qu'il n'y a jamais de fin à ce que l'on peut voir, si l'on regarde une racine qui devient un tronc fait de branches et de rameaux porteurs de feuillage.
L'auteur connaît bien les arbres, s'étant investi dans l'activité de sauvegarde et de conservation d'un parc paysager. Cette proximité avec ce qu'il est convenu d'appeler La matière des arbres lui permet d'en parler avec une certaine intimité comme en ont parlé, avant lui, nombre de grands écrivains auxquels les arbres doivent leurs plus belles évocations.
Témoin sensible de leur vie, son essai initie le lecteur à ce qui fait, au rythme des saisons et selon les essences, leur spécificité botanique, « cette force sourde et mystérieuse qui est en eux et les tient debout, qui monte dans leurs branches et se répand dans leurs fibres. » Sa passion pour les arbres en fait le fin descripteur du parc d'agrément au sein duquel il les côtoie chaque jour. Ce lieu de vie mais aussi d'observation et d'étude est à l'origine de nombreuses notes personnelles prises alors que la nature arborescente suscite ses émerveillements.
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Comment l'art était-il perçu par l'homme du Moyen Âge ? Comment étaient produites, financées et utilisées les oeuvres ? Quelles étaient leurs fonctions dans les activités sociales comme l'enseignement, les manifestations civiques, le travail des missionnaires ou bien l'architecture et le monde du livre ? C'est à toutes ces questions qu'Herbert L. Kessler répond en étudiant la fonction de l'art et en retraçant les évolutions décisives qu'a apporté le Moyen Âge notamment dans le développement d'un art séculier ou avec l'apparition des portrais individuels.
Dans un ouvrage précédent, Herbert L. Kessler avait défini deux axes de recherches majeurs comme dominant l'historiographie récente de l'art médiéval : la reconnaissante croissante du rôle central joué par les objets visuels dans la culture médiévale, "l'objet d'art médiéval", considéré dans toutes ses dimensions (matérielle, historique et spirituelle), ainsi que l'étude de la "fonctionnalité" des"objets" (images, objets ou monuments tels que livres, autels, reliquaires, portes d'église, etc.) au même titre que les "arts majeurs" que sont la peinture et la sculpture. Il poursuit ici cette réflexion au moyen d'un examen des approches méthodologiques et des travaux de recherches les plus récents en se concentrant sur le Moyen Âge latin, d'environ 800 à 1300, et en prenant en compte l'une des principales revendications médiévales qui veut que l'art soit un moyen pour "montrer l'invisible au moyen du visible".
L'ouvrage, illustré de 56 reproductions (couleurs et noir et blanc) servant d'exemples, est divisé en huit chapitres qui sont autant d'étapes, pour le lecteur, dans son initiation à la compréhension de l'art médiéval.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Alexandre Hasnaoui.
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Entre la lubricité effrénée et l'ascèse exigée par une Église castratrice -extrêmes que l'on prête généralement au sexe médiéval dans les productions modernes plus ou moins frelatées, mais à succès- il est sans doute nécessaire d'opérer une mise au point sur l'amour et ses pratiques dans le monde médiéval. Tel est l'objet de cet ouvrage qui, sans détourner pudiquement les yeux (bien au contraire!) de quelques rudes gaillardises, se penche aussi sur des problèmes plus sérieux, relevant de la médecine, du droit ou de la théologie, avec l'ambition de donner au lecteur un aperçu de tous les champs dans lesquels amour et sexe pouvaient se dire, s'écrire, se cacher, mais aussi se faire.