Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Pluriel
-
Dictionnaire raisonné de l'Occident médiéval
Jacques Le goff, Jean-claude Schmitt
- Pluriel
- 17 Septembre 2014
- 9782818504222
Depuis sa parution en 1999, ce dictionnaire « raisonné », à l'inverse d'une visée encyclopédique, s'est imposé comme un ouvrage incontournable, non seulement pour les historiens du Moyen Âge et les étudiants, mais pour un grand nombre de lecteurs. Ce succès justifie cette seconde édition en format de poche, qui facilitera une diffusion encore plus large. Le lecteur y verra aussi un hommage rendu à Jacques Le Goff, codirecteur de l'ouvrage, disparu en avril 2014.
-
L'alimentation médiévale est un monde disparu de saveurs et d'odeurs. Pour le retrouver, l'auteur scrute les recettes laissées par les maîtres-queux du roi qui nous dévoilent la richesse des ingrédients utilisés dans les cuisines royales : plats épicés et plats colorés dominent les tables et les repas. Il se réfère également aux fouilles archéologiques restituant la cuisine-salle à manger des paysans. Et reconstitue ainsi pour nous l'imaginaire culinaire de nos ancêtres et les diverses pratiques liées à la préparation des repas. En la matière, le Moyen Âge est synonyme de diversité : par la quantité et la qualité de ce qu'il mange, et par la manière dont il le mange, le noble se distingue du pauvre, le clerc du laïc, l'Anglais du Français et le Gascon du Flamand. Aux XIVe et XVe siècles, manger n'est pas seulement une nécessité : c'est aussi, déjà, un plaisir.
-
Les enfants au Moyen Age ; Ve-XVe siècle
Danièle Alexandre-bidon, Didier Lett
- Pluriel
- 26 Juillet 2013
- 9782818503676
-
"Nous sommes comme des nains sur des épaules de géants" : cette formule célèbre est due à Bernard de Chartres, au XIIe siècle, qui décrivait ainsi la situation des clercs de son époque. Ecrasés par le poids de l'héritage des Anciens, tous leurs efforts tendaient à reconstituer et à le maîtriser. Ecrite par deux spécialistes éminents, cette histoire des maîtres et élèves dans l'Occident médiéval montre comment succède au temps des écoles monastiques et cathédrales (VIe-XIIe siècle), qui permit la plus brillante des renaissances médiévales, celui des universités (XIIe-XVe siècle), marqué par la fixation d'un cadre institutionnel nouveau et l'élargissement des enseignements et des publics.
Ce livre nous plonge dans la vie quotidienne de ces gens de savoir, décrivant les contraintes qui pesaient sur eux et rappelant quelles aspirations guidaient leur travail. Etudiants et maîtres partageaient les mêmes exigences de haute spiritualité et la même insatiable curiosité.
-
Que sait-on des origines et de l'histoire de l'institution du mariage, à la fois si menacée et si endurante ?
La cellule conjugale, cadre consacré, contrôlé par le clergé, ne s'impose qu'après une longue lutte qui culmine au xiie siècle, entre les guerriers et l'Eglise.
C'est l'histoire de ce conflit, long et spectaculaire, contre les prérogatives des seigneurs que retrace ce livre, pour déboucher sur un nouvel équilibre : celui de l'amour conjugal et de l'amour courtois.
Réimpression nouvelle couverture -
Si de nos jours le travail est une valeur, il en va tout autrement au Moyen Age. L'oisiveté, loin d'être blâmée, y est « sainte », digne d'estime voire d'admiration, à l'exemple du moine voué à la prière. Le négoce est « vulgaire et impie », quant au « travail », le mot n'existe pas avant le xvie siècle. Travailler est une punition, celle que le créateur infligea au premier couple après la Faute. Cette malédiction est confirmée par la pratique de l'esclavage, puis du servage : ceux qui travaillent au profit des autres sont des êtres asservis. Avilissant, forcé, le travail va progressivement apparaître, aux yeux des chrétiens, comme une occasion de rachat. Il faut attendre l'an mil environ pour que le travail devienne une forme d'obéissance naturelle au créateur. A travers cette vaste fresque des métiers, des statuts et des gestes - du laboureur à l'homme de plume, du chevalier à la femme au travail - ce livre restitue l'ensemble des structures de la société médiévale.
-
Les croisades ! Le mot est aujourd'hui utilisé en toute occasion. Pourtant que savons-nous vraiment de ce formidable mouvement qui démarra voici neuf siècles, à l'appel du pape Urbain II ? Des dizaines de milliers d'hommes se lancèrent dans une première expédition dont les objectifs ne sont pas toujours clairs. Il fallait sans doute exporter la violence que les combattants entretenaient dans le monde occidental, mais un but spirituel guidait surtout les hommes de guerre qui endossaient la croix pour partir à la conquête des Lieux saints. Ensuite porter secours aux royaumes chrétiens d'Orient devint une obligation. Plusieurs croisades prirent la direction de la Terre Sainte non sans des exactions dont pâtirent aussi les habitants de Constantinople pourtant frères en Christ de leurs attaquants. Le Maghreb connut son lot d'agressions, en Tunisie, où Saint Louis s'illustra, à défaut d'avoir pu aller plus loin vers l'Orient. Ce livre raconte donc une histoire trop souvent mythifiée. Il reconstitue avec précision une aventure collective qui, pour le meilleur ou pour le pire, rapprocha les habitants des rives de la Méditerranée.
-
Karl Ferdinand Werner (1924-2008), membre de l'Institut, a enseigné à l'université de Heidelberg et de Mannheim avant de diriger l'institut historique allemand de Paris (1968-1989).Il est l'un des meilleurs connaisseurs de la féodalité et du monde franc. Son livre Les origines, premier tome de l'Histoire de France (Fayard) dirigée par Jean Favier, est un classique.Dans ce magistral essai sur la genèse du pouvoir politique, Karl Ferdinand Werner étudie l'instauration d'une société hiérarchique dont la fonction était de gouverner et protéger les hommes tout en servant Dieu et l'empereur. Cette « noblesse » est à l'origine de l'Etat chrétien des IVe-XIe siècles.
De Constantin le Grand, qui fit entrer à son service des hauts fonctionnaires, organisés selon le modèle de l'armée romaine, à l'ère de la chevalerie et de la civilisation courtoise, durant laquelle les grands vassaux prennent la tête de principautés territoriales, cet ouvrage met en lumière les fondements de l'Europe chrétienne, nous invitant à revoir une vision trop étroite de notre histoire pour prendre la mesure de tout ce que notre civilisation doit au modèle aristocratique. -
-
« Mon but est de montrer comment l'État émergea peu à peu de la féodalité. Évidemment, l'évolution politique prend place au sein d'un ensemble. Elle ne saurait être isolée. Aussi ai-je veillé attentivement à ce que demeurent présents à l'esprit tous les changements qui déterminent cette évolution et sur lesquels elle retentit.
Je dois avertir de deux partis que j'ai pris. Je n'ai pas hésité à m'arrêter à certains événements. La relation qu'on en a faite à l'époque projette une brusque lumière sur la conjoncture et sur les structures profondes : par l'événement, nous touchons à la vie même. J'ai voulu d'autre part me tenir constamment au plus près des témoignages. Mon ambition est en effet de restituer autant qu'il est possible l'image que les hommes de ces temps lointains se faisaient de leur situation dans le monde. Ce monde, je cherche à l'entrevoir par leurs yeux. » Georges Duby (1916-1996), professeur au Collège de France, membre de l'Académie française, a renouvelé les études médiévales en France. -
A partir de l'analyse de sépultures, de testaments et d'inventaires après décès, de livres d'heures et de prières, et de la littérature romanesque, étude sur les relations des vivants à la mort, à l'époque médiévale : la conception de la mort, les rites funéraires, les métiers liés à la mort, l'organisation des cimetières, etc.
-
A travers une préface et une relecture de ses textes parus initialement dans L'Histoire, J. Le Goff revient sur l'ensemble de son travail d'historien et sur les différents thèmes développés tout au long de son oeuvre : la condition de la femme, les croisades, le christianisme et la sexualité, le rôle de la ville, les ordres mendiants, Saint Louis...
-
Robert Fossier, professeur émérite à la Sorbonne (Paris I), est un médiéviste reconnu. Parmi ses nombreux ouvrages, il a publié en « Pluriel » Le Travail au Moyen Âge.
Ce livre n'est pas un survol de la société médiévale, de son économie ou de sa culture mais l'histoire des gens de peu, gens ordinaires qui ont pour souci la pluie ou le chien, le contenu de leur écuelle ou les propos de la voisine, le soulier qui les blesse ou la partie de ballon ; Dieu, enfin, qui sait et voit tout. Ces gens du Moyen Âge, dont on ne parle jamais parce qu'ils ne parlent pas, et dont les peines et les joies sont toujours les nôtres.
Ce livre aura atteint son but s'il parvient à jeter bas tous les poncifs, les a priori, les rabâchages et les erreurs dont se charge le mot « moyenâgeux », où l'on condense tout ce qui relève de l'infamie, de la violence, de l'anarchie ou de l'inculture. Peut-être est-il enfin le moment d'approcher le « commun » des temps médiévaux en restituant à ces hommes et à ces femmes leur vrai visage. -
Éminent historien du Moyen Âge et de la Renaissance, Jacques Heers a notamment publié en Pluriel, Esclaves et domestiques au Moyen Âge et La cour pontificale au temps des Borgia et des Médicis.
Pour rendre compte de l'évolution du paysage urbain dans l'Occident médiéval, on a longtemps privilégié les phénomènes de nature strictement économique. Or paysages, pouvoirs et conflits sont indissociables. D'autres facteurs méritent donc un examen attentif, notamment les liens très puissants qu'entretiennent la formation, la permanence ou la dégradation des tissus urbains d'une part, et les structures politiques et sociales régissant la vie des hommes dans les cités d'autre part. Il ne s'agit pas seulement de se pencher sur les institutions gouvernementales ou administratives, mais de savoir qui, dans les faits, dirige la ville. Quels sont les groupes ou les catégories d'individus qui tiennent la cité en main ? Par quels moyens, avoués ou occultes, asseyent-ils leur pouvoir ? Jacques Heers brosse un tableau de la ville médiévale et de ceux qui la gouvernent, passant au crible leurs origines, leurs organisations sociales, les manières dont ils s'assemblent, se confortent ou s'opposent les uns les autres. -
Histoire de l'émergence de la chevalerie en Occident. Son caractère noble ne s'est dessiné qu'au XIe siècle éclipsant la fonction publique première de cette force armée. Elle s'est alors donné un code déontologique fondé sur l'honneur, en même temps que l'Eglise a tenté de lui assigner une mission et une éthique conformes à sa cause.
-
L'Eglise médiévale n'a jamais été en marge d'un monde laïcisé, elle reflétait l'humanité de son temps. Il faut donc considérer son histoire comme une dimension de l'histoire générale.
-
La vie des moines au temps des grandes abbayes
Anselme Davril, Eric Palazzo
- Pluriel
- Pluriel
- 12 Juillet 2010
- 9782818500675
A travers mille petits faits puisés dans les chroniques et les coutumiers, les écrits des fondateurs et les vies des saints, en prenant en compte l'historiographie la plus récente, le père Davril (qui dirige l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire) et E. Palazzo offrent une synthèse complète sur cette période qui fut l'apogée du monachisme occidental.
-
Comment la croyance d'une obscure secte juive de la Palestine dans le messianisme de Jésus s'est-elle transformée, après un siècle d'existence, en une religion nouvelle largement distincte du judaïsme et à laquelle adhérait une majorité de croyants d'origine païenne ? Après des débuts tâtonnants et incertains, les communautés chrétiennes ont, en effet, pris progressivement conscience de leur identité et de leur spécificité. On a parfois soutenu que les chrétiens avaient acquis très tôt leur autonomie à l'égard du judaïsme, dès le temps de Jésus, dès la fondation de la première église à Jérusalem, ou dès l'époque de l'activité missionnaire de l'apôtre Paul. Etienne Trocmé montre qu'il n'en a rien été et que la découverte du christianisme par lui-même ne date que de l'extrême fin du Ier siècle de notre ère. L'histoire de notre monde chrétien n'est guère compréhensible sans la connaissance de ses origines. Cet ouvrage s'emploie à faire le point sur cette période complexe et controversée.
-
Au-delà des légendes, de l'hagiographie ou de la calomnie, Georges Bordonove trace un portrait en profondeur des templiers au XIIIe siècle, qui vit la fin du royaume latin de Jérusalem et des Croisades. Analysant la Règle du temple en ses différentes versions successives, puisant dans l'histoire de l'Ordre les exemples les plus significatifs, il décrit, à travers la carrière d'un templier type, la vie quotidienne dans les commanderies d'Occident et d'Orient. L'auteur montre quelles étaient les attributions des dignitaires et leur mode d'élection. Il donne ainsi un schéma complet de l'organisation et des activités templières : agricoles, bancaires, maritimes, religieuses et militaires. Ce livre offre un tableau vivant de ce que furent réellement ces dons Quichottes de la foi, acharnés à défendre l'honneur du Christ.
-
Trop souvent, une lecture purement ethnologique de la fête des fous et du carnaval en font la manifestation de résurgences d'une culture païenne, ancestral et immuable. D'autres, au contraire, opposent une fête des fous médiévale, riche de contestations sociales à des carnavals plus tardifs et reflétant une culture plus policée. Rétablissant la continuité entre les unes et les autres, Jacques Heers montre que ces manifestations expriment tous les problèmes sociaux et politiques de leur temps. Certes, les fêtes des fous sont antérieures et davantage liées aux conflits qui agitent les chapitres des cathédrales . Quant aux carnavals, ils témoignent de la montée en puissance des institutions municipales en partant des villes. Les uns et les autres ne sont pas si sauvages et spontanés qu'on voudrait le croire, et témoignent surtout de la manière dont des puissances naissantes s'emparent de divertissements purement ludiques.
-
Jean-Paul Roux est maître de recherches au CNRS et professeur à l'école du Louvre ; il a publié de nombreux ouvrages notamment consacrés aux Turcs et aux Mongols. La découverte de l'immensité du monde fut une véritable révolution culturelle pour l'Europe médiévale. Hormis l'Islam, elle ne concevait pas qu'il pût exister quelque chose en dehors d'elle. Or voilà que soudain, l'empire mongol de Gengis Khan et de ses successeurs faisant l'unité de l'Asie, des steppes de l'Europe orientale au Pacifique, allait lui permettre d'entrer en contact direct avec les civilisations de l'Asie centrale, de l'Inde, de la Chine, et de pénétrer au coeur même des terres musulmanes. Religieux, ambassadeurs, marchands, aventuriers, il sont des centaines à se lancer sur les routes terrestres et maritimes de l'Asie. De ce formidable mouvement d'exploration qui dura plus d'un siècle, il nous reste le souvenir de maints voyageurs et quelques livres qui sont autant de témoignages sur la foi, le courage, la naïveté, l'orgueil ou la modestie de ceux qui les écrivirent. Ils relatent les souffrances endurées, les périls de la route et constituent un tableau à la fois vrai et féerique de terres lointaines dont l'Européen rêvera longuement quand il ne pourra plus s'y rendre.
-
Esclaves et domestiques au moyen-âge dans le monde méditerranéen
Jacques Heers
- Pluriel
- 6 Septembre 2006
- 9782012793354
L'historien, à juste titre, condamne l'esclavage, mais le voit volontiers dans un passé lointain ou dans un contexte résolument colonial. Le marchand d'esclaves est ou étranger, ou conquérant. Comment en admettre la pratique dans son propre passé, plus près de soi - Bien des peuples s'y refusent. Avons-nous un seul livre sur l'esclavage en pays musulmans - Sur les chasseurs et les convois de captifs noirs vers les comptoirs de l'Islam - Le sordide trafic des négriers sur les côtes occidentales d'Afrique n'aurait jamais pris une telle ampleur sans les mercantis maures ou noirs, sans les potentats de loeintérieur qui razziaient et jetaient sur les marchés des troupes de malheureux prisonniers. Et en Occident - Entre chrétiens même - Nos manuels noeen parlent pas : reflet d'une éthique, d'une gêne aussi. Pourtant l'esclavage a bel et bien existé, pour les femmes, surtout, amenées d'Orient, domestiques en Italie, en Espagne et en Provence. Un phénomène qui marque la société en profondeur, impose une teinte particulière aux rapports humains, suggère une autre idée de la ville médiévale du Midi.
-
La fabuleuse odyssee des plantes
Lucile Allorge, Olivier Ikor
- Pluriel
- Pluriel ; Sciences
- 13 Avril 2006
- 9782012792876
Ils s'appelaient Tournefort, plumier, Commerson, Bougainville, Poivre, Rousseau ou Humboldt... Habités par la passion de la science et de la découverte, ils rapportèrent des pays lointains des plantes inconnues, et ils enrichirent les classements de Lamarck, Buffon ou Jussieu. Ce livre est le récit de la constitution de l'herbier national du Jardin des Plantes, qui rassemble aujourd'hui plus de 9 millions d'échantillons botaniques récoltés aux quatre coins de la planète - c'est le plus grand et le plus riche herbier du monde. Cet ouvrage captivant dresse le portrait des botanistes qui rassemblèrent ces collections et raconte l'histoire des voyages qu'ils entreprirent. Il rappelle ainsi ce que furent les premiers pas de cette recension des richesses de la planète, de cette attention à la biodiversité, qui fournit aujourd'hui des données inestimables aux chercheurs qui enquêtent sur l'écologie, l'évolution, étudient les pollens, l'ADN et les climats.
-
L'homme d'aujourd'hui a domestiqué la nuit grâce à l'électricité. Mais qu'en est-il de la vie de l'homme médiéval à la ville ou à la campagne, quand l'obscurité règne du coucher au lever du soleil oe Riche en anecdotes, cet ouvrage raconte ce qui se passe la nuit, au temps où seule la chandelle lutte contre l'obscurité. La nuit, on craint le diable, les brigands, les revenants, les sorcières et les loups-garous. Rixes, homicides, conspirations, adultères et viols ne sont pas rares. Le travail nocturne, bien qu'interdit, existe. On se distrait : il y a les veillées, les chahuts, les feux de joie, les tavernes et les fêtes qui ne s'achèvent qu'avec le jour. L'auteur décrit aussi le lit, la chambre, les vêtements de nuit, le sommeil et les remèdes contre l'insomnie, les rêves. Mais la nuit est surtout propice à la spiritualité : il est recommandé de prier tard le soir, quand tout est calme. Les règles monastiques comportent des cérémonies nocturnes et une mystique affirme qu'il faut traverser la nuit (nuit des sens, nuit de l'esprit) pour atteindre la lumière, Dieu.