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Seuil
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Bien présent dans la nature, le rose n'a été fabriqué par l'Homme qu'assez tard, que ce soit en peinture ou en teinture. En Europe, avant le XIVe siècle, il est rare dans la culture matérielle comme dans la création artistique. Il devient plus fréquent dans le vêtement à la fin du Moyen Âge grâce à l'emploi d'une teinture importée des Indes puis du Nouveau Monde : le bois de brésil. Sa vogue atteint son apogée vers la fin du XVIIIe siècle, lorsqu'il devient tout à la fois romantique et féminin, symbole de douceur, de plaisir et de bonheur. À la même époque, les horticulteurs parviennent à créer des roses roses : cela plaît tellement que la fleur finit par donner son nom à cette couleur qui jusque-là n'en avait pas.
Aujourd'hui, le rose est moins présent dans la vie quotidienne qu'il ne l'a été à l'époque romantique. Tantôt jugée trop voyante ou de mauvais goût, tantôt appréciée comme couleur emblématique de la modernité (pop art, pink culture), cette demi-teinte fait l'objet d'une reconnaissance ambivalente. L'ouvrage de Michel Pastoureau retrace la longue et turbulente saga du rose en Europe, de l'Antiquité grecque à nos jours, en s'appuyant sur de nombreux documents et sur une riche iconographie. -
Amis ou ennemis ? Emotions, relations, identités au Moyen Age
Régine Le Jan
- Seuil
- L'univers Historique
- 16 Février 2024
- 9782021539578
L'opposition entre amis et ennemis, amitié et haine est universelle mais elle se décline sous des formes très diverses selon les sociétés, entre valeurs contraires et pratiques de médiation, émotions et relations. Dans les sociétés occidentales qui se sont développées sur les ruines de l'Empire romain, la guerre et l'honneur d'un côté, le christianisme de l'autre, ont été des facteurs d'identité collective et de puissants marqueurs sociaux. Selon les cas, les historiens ont décrit des sociétés de face à face, des sociétés de vengeance, mettant l'accent sur la faiblesse des régulations étatiques, ou au contraire des sociétés fluidifiées par l'amitié entre les élites et l'amour divin. Culture de la haine, de la violence ou culture de l'amour et du pardon ? Sociétés prédatrices ou sociétés du don ? Ce livre refuse ces dichotomies réductrices, comme les oppositions genrées et sexualisées qui ont été introduites au XIXe siècle entre amour et amitié, sentiments (ou sensibilité) et relations, nature et culture. Conçu dans une perspective anthropologique et décentrée, il considère que la personne médiévale n'existe que par ses relations et ses identités multiples, superposables et interchangeables, avec les vivants et les morts, ici-bas et au-delà. Par une relecture des sources et des exemples concrets, le livre s'attache ainsi à faire comprendre comment les femmes et les hommes du haut Moyen Âge vivaient et exprimaient leurs relations affectives et comment ils pensaient leur monde.
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Dernière visite chez le roi Arthur : histoire d'un premier livre
Michel Pastoureau
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 3 Mars 2023
- 9782021512694
Certains ouvrages ont enchanté des générations de lecteurs, transformé nos connaissances, posé les fondements d'un monde nouveau. D'autres au contraire se sont révélés odieux ou nocifs. Aux uns et aux autres sont consacrées des thèses et des études savantes. Il existe en revanche des livres dont on ne parle jamais, des livres « ordinaires », certes bien plus nombreux mais qui peu de temps après leur parution tombent dans l'oubli.
C'est sur l'un de ces livres discrets que se penche aujourd'hui Michel Pastoureau. À dire vrai, s'il est quelque peu oublié, il n'est pas totalement anodin puisqu'il s'agit de sa première publication, La Vie quotidienne au temps des chevaliers de la Table Ronde, parue chez Hachette, dans une collection célèbre, en 1976. Elle était consacrée à la légende arthurienne et à la société chevaleresque des XIIe et XIIIe siècles. Raconter aujourd'hui l'histoire de cet ouvrage de jeunesse est pour l'auteur l'occasion d'évoquer un certain nombre de souvenirs, de rendre une dernière visite au roi Arthur, et surtout de faire oeuvre historiographique. Que signifiait alors publier un premier livre ? Comment un jeune historien inconnu pouvait-il affronter les moeurs étranges de l'édition française ? Quel était alors le statut de la vulgarisation historique ? Et qu'est-elle devenue aujourd'hui ? -
Contrairement à une idée reçue, le blanc est une couleur à part entière, au même titre que le rouge, le bleu, le vert ou le jaune. Le livre de Michel Pastoureau retrace sa longue histoire en Europe, de l'Antiquité la plus reculée jusqu'aux sociétés contemporaines. Il s'intéresse à tous ses aspects, du lexique aux symboles, en passant par la culture matérielle, les pratiques sociales, les savoirs scientifiques, les morales religieuses, la création artistique.
Avant le XVIIe siècle, jamais le blanc ne s'est vu contester son statut de véritable couleur. Bien au contraire, de l'Antiquité jusqu'au coeur du Moyen Âge, il a constitué avec le rouge et le noir une triade chromatique jouant un rôle de premier plan dans la vie quotidienne et dans le monde des représentations. De même, pendant des siècles, il n'y a jamais eu, dans quelque langue que ce soit, synonymie entre « blanc » et « incolore » : jamais blanc n'a signifié « sans couleur ». Et même, les langues européennes ont longtemps usé de plusieurs mots pour exprimer les différentes nuances du blanc. Celui-ci n'a du reste pas toujours été pensé comme un contraire du noir : dans l'Antiquité classique et tout au long du Moyen Âge, le vrai contraire du blanc était le rouge. D'où la très grande richesse symbolique du blanc, bien plus positive que négative : pureté, virginité, innocence, sagesse, paix, beauté, propreté.
Accompagné d'une abondante iconographie, cet ouvrage est le sixième d'une série consacrée à l'histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe. -
Autour de Florian Mazel, les meilleurs spécialistes de la période médiévale nous offrent une ambitieuse synthèse qui propose, à la lumière des recherches les plus récentes, et en cheminant au fil d'une soixantaine de textes et d'une centaine d'images, un nouveau récit du Moyen Âge européen.
« Le Moyen Âge est une séquence de temps qui n'a pas d'âge, hors d'âge si l'on veut, et son altérité est profonde. Mais cette étrangeté, le dépaysement que l'on peut éprouver en ses allées, n'est ni sans charme ni sans intérêt. Le Moyen Âge représente en effet, par son altérité même, un extraordinaire lieu de vagabondage et un remarquable terrain d'exercice pour l'esprit critique, où réfléchir entre autres choses, à relative distance des passions contemporaines, aux relations entre public et privé, communauté et identité, hiérarchies et solidarités, rôle et statut, mémoire et histoire, violence et solidarité, droit et tradition, don et échange, imaginaire et identité, institution et pouvoir, croissance et environnement... Qui trouverait la chose inutile ? » Florian Mazel
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Les fixeurs au moyen âge : histoire et littérature connectées
Zrinka Stahuljak
- Seuil
- L'univers Historique
- 9 Septembre 2021
- 9782021440744
Depuis l'engagement occidental en Afghanistan, en Irak, puis en Syrie, le terme de « fixeur » est devenu fréquent pour désigner, quasi exclusivement, des hommes qui rendent des services multiples aux journalistes et aux armées étrangères : à la fois interprètes, informateurs, guides, médiateurs, chauffeurs, ce sont des intermédiaires, des arrangeurs qui possèdent de multiples savoirs et techniques. Leur principal domaine d'action se situe dans des situations de conflit qui exigent une intervention bilingue, entre deux langues mutuellement inintelligibles.
Être fixeur est une position très ancienne que l'on trouve déjà au Moyen Âge dans toutes les situations de rencontre entre langues : croisade, pèlerinage, prédication, commerce, mais aussi dans toutes les opérations de traduction. C'est l'homme (ou la femme) invisible de l'histoire - comme si les intermédiaires que sont les traducteurs n'avaient pas d'existence physique et historique. Comme si la circulation des textes n'était pas aussi une invitation à l'action.
L'anachronisme assumé par ce livre est une manière d'écrire au présent l'histoire de la littérature médiévale, de lui restituer les corps qui l'ont produite et transmise, ainsi que sa puissance politique.
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Cherche et trouve dans les saisons
Yann Couvin, Thierry Laval
- Seuil jeunesse
- 19 Mars 2021
- 9791023513912
Dans une petite ville plantée en pleine nature, on suit avec bonheur les évolutions de la météo et l'on découvre les propriétés de chaque saison : fleurs au printemps, fruits en été, feuilles mortes en automne, neige en hiver. Les couleurs changent selon le temps et le moment de l'année, les activités varient... et la nuit venue, tout le décor du jour se transforme, un autre monde se dessine.
Sous le trait malicieux de Thierry Laval et Yann Couvin, une promenade dans la vie quotidienne, pour familiariser l'enfant avec son environnement et le cycle des saisons.
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Aujourd'hui, en Europe, le jaune est une couleur discrète, peu présente dans la vie quotidienne et guère sollicitée dans le monde des symboles. Il n'en a pas toujours été ainsi. Les peuples de l'Antiquité voyaient en lui une couleur presque sacrée, celle de la lumière, de la chaleur, de la richesse et de la prospérité. Les Grecs et les Romains lui accordaient une place importante dans les rituels religieux, tandis que les Celtes et les Germains l'associaient à l'or et à l'immortalité. Le déclin du jaune date du Moyen Âge qui en a fait une couleur ambivalente. D'un côté le mauvais jaune, celui de la bile amère et du soufre démoniaque (signe de mensonge, d'avarice, de félonie, parfois de maladie ou de folie). C'est la couleur des hypocrites, des chevaliers félons, de Judas et de la Synagogue. L'étoile jaune de sinistre mémoire trouve ici ses lointaines racines. Mais de l'autre côté il y a le bon jaune, celui de l'or, du miel et des blés mûrs (signe de pouvoir, de joie, d'abondance). À partir du XVIe siècle, la place du jaune dans la culture matérielle ne cesse de reculer. La Réforme protestante puis la Contre-Réforme catholique et enfin les « valeurs bourgeoises » du XIXe siècle le tiennent en peu d'estime. Même si la science le range au nombre des couleurs primaires, il ne se revalorise guère et sa symbolique reste équivoque. De nos jours encore, le jaune verdâtre est ressenti comme désagréable ou dangereux ; il porte en lui quelque chose de maladif ou de toxique. Inversement, le jaune qui se rapproche de l'orangé est joyeux, sain, tonique, bienfaisant, à l'image des fruits de cette couleur et des vitamines qu'ils sont censés contenir.
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Dans une chambre où il s'est réfugié à Fiesole, un évadé parle. Il est recherché par toutes les polices du monde. Il s'appelle Fernand Pouillon.
Sa réussite a été sensationnelle ; il a couvert de ses chantiers la France, l'Algérie, l'Iran. Et finalement, le CNL - sombre « affaire » - l'a plaqué au sol.
Livré par la presse en pâture à l'opinion publique, il veut à son tour, sans contrainte, dire sa vérité, dire tout : ses débuts à Marseille, les étapes d'une carrière fulgurante, les hommes qu'il a affrontés, les succès qui lui ont révélé sa solitude intérieure, les avanies qui l'ont forcé jusqu'en son recreux.
Le récit continue en prison : c'est le journal d'un « grand procès » où l'on découvre l'envers du décor...
Depuis lors, le bâtisseur a repris son oeuvre ; il a fait sortir de terre des dizaines de chantiers. Mais ceci est une autre histoire.
Fernand Pouillon est décédé le 24 juillet 1986.
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Dans l'imaginaire européen, quelques animaux jouent un rôle plus important que les autres et forment une sorte de «bestiaire central». Le loup en fait partie et en est même une des vedettes.
Il occupe déjà cette place dans les mythologies antiques, à l'exemple de la louve romaine, qui a nourri Romulus et Rémus, du loup Fenrir, destructeur du panthéon nordique, et des nombreuses histoires de dévorations, de métamorphoses et de loups-garous. Ces derniers sont encore bien présents au Moyen Âge, même si la crainte du loup est alors en recul. Les bestiaires dressent du fauve un portrait négatif et le Roman de Renart en fait une bête ridicule, bernée par les autres animaux et sans cesse poursuivie par les chasseurs et les paysans.
La peur du loup revient à l'époque moderne. Les documents d'archives, les chroniques, le folklore en portent témoignage: désormais les loups ne s'attaquent plus seulement au bétail, ils dévorent les femmes et les enfants. L'étrange affaire de la Bête du Gévaudan (1765-1767) constitue le paroxysme de cette peur qui dans les campagnes ne disparaît que lentement. Au xxe siècle, la littérature, les dessins animés, les livres pour enfants finissent par transformer le grand méchant loup en un animal qui ne fait plus peur et devient même attachant. Seuls la toponymie, les proverbes et quelques légendes conservent le souvenir du fauve vorace et cruel, si longtemps redouté.
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Cherche et trouve dans les mondes imaginaires
Thierry Laval
- Seuil jeunesse
- 30 Août 2018
- 9791023507737
Dans un volume d'une richesse sans pareille, Thierry Laval invite le lecteur à aiguiser son oeil tout en apprenant mille choses. De la mythologie à la science-fiction en passant par les contes, les légendes, ou encore le fantastique, partez explorer des mondes imaginaires et découvrez à quoi ressemble une sirène dans la mythologie ou un cyborg dans la science-fiction.
Dans cette nouvelle édition augmentée : une double-page sur les super-héros.
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Un livre-jeu, où l'on cherche et trouve, dans des scènes foisonnantes et colorées, des détails représentés sur les volets de chaque page.
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Le monde vu d'Asie ; une histoire cartographique
Pierre Singaravélou, Fabrice Argounès
- Seuil
- 31 Mai 2018
- 9782021375008
Ce beau livre relate une autre histoire du monde, centrée sur l'Asie à travers des chefs d'oeuvre cartographiques et iconographiques, célèbres ou méconnus, qui témoignent des échanges féconds entre les différentes régions asiatiques, ainsi qu'entre l'Asie et le reste du monde du XVe au XXe siècle. Après avoir présenté les univers cosmographiques hindou, jaïn, bouddhiste et taoïste qui constituent la matrice des cartographies religieuses, les auteurs nous invitent à suivre certains explorateurs comme l'amiral Zheng He, des moines tel Xuanzang et ses fameuses Pérégrinations vers l'Ouest, et les commerçants partis sur les routes des «grandes découvertes» asiatiques. Les nouveaux pouvoirs royaux et impériaux mettent en scène leur autorité sur le territoire grâce à la cartographie, à travers la représentation des conquêtes, des frontières, des grands travaux et des capitales. Longtemps, les mappae mundi chinoises, coréennes et indiennes confondent le monde avec l'Asie et relèguent l'Europe et l'Afrique dans les marges des cartes. À partir de la fin du XVIe siècle, la coopération entre les jésuites européens et les savants chinois induit un décentrement, qui ouvre des perspectives géographiques aux élites autochtones, tout en situant l'Asie au coeur du monde. Au XIXe siècle, la présence coloniale européenne apparaît sur les cartes qui traduisent d'autres formes d'hybridation des savoirs. Les Occidentaux se sont alors réapproprié ces savoirs cartographiques asiatiques et une grande partie de ces oeuvres ont été déplacées notamment dans certaines collections françaises.
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Dans des scènes foisonnantes de détails et d'activité, cherche et trouve les éléments représentés sur les volets en parcourant le pôle Nord, le désert, la savane, la jungle, la steppe ou en plongeant sous les mers.
Voilà de quoi faire voyager en s'amusant les petits curieux toujours en quête de nouveautés. Une mine de vocabulaire !
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Dans des scènes toujours foisonnantes d'activités, cherche et trouve les éléments représentés sur les volets et pars pour une quête du détail dans six tableaux différents.
Dans un volume d'une richesse sans pareille, Thierry Laval invite le lecteur à aiguiser son oeil tout en apprenant une multitude de choses sur la nature. De la montagne au bord de l'étang, en passant par la rivière, partez explorer les différents milieux et découvrez à quoi ressemblent des girofles, un busard, des fougères ou encore une éolienne.
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Cherche et trouve : princesses et chevaliers
Thierry Laval, Yann Couvin
- Seuil jeunesse
- 6 Avril 2017
- 9791023507799
Dans des scènes toujours foisonnantes d'activités, cherche et trouve les éléments représentés sur les volets et pars pour une quête du détail dans six tableaux différents.
Un "Cherche et trouve" joliment moyenâgeux !
Continuant l'exploration des grandes périodes historiques (après les pharaons), les auteurs nous emmènent cette fois à la découverte du monde médiéval, de ses princesses et ses chevaliers, mais aussi de ses lépreux, baudriers, dague, moine, donjon, serpe, chaumière, lavoir, forgeron, baquet, araire et autres nourrices...
6 tableaux : la vie dans la cité, à la campagne, chez les Vikings, au château pour une fête, pendant le siège du château à l'intérieur des remparts et lors de la visite du roi.
(Cherchez Robin des bois... il se cache dans chaque décor !)
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Cette toute nouvelle collection, ludique et originale, propose aux enfants des images en relief pour découvrir le monde avec les yeux mais aussi du bout des doigts.
À quoi sert le donjon ? Pourquoi le seigneur organisait des tournois ? Comment vivaient les paysans ? C'est quoi un banquet ?
Dans ce livre aux couleurs joyeuses, les enfants vont trouver les réponses à toutes leurs questions !
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Le rouge est en Occident la première couleur que l'homme a maîtrisée, aussi bien en peinture qu'en teinture. C'est probablement pourquoi elle est longtemps restée la couleur «par excellence», la plus riche du point de vue matériel, social, artistique, onirique et symbolique.
Admiré des Grecs et des Romains, le rouge est dans l'Antiquité symbole de puissance, de richesse et de majesté. Au Moyen Âge, il prend une forte dimension religieuse, évoquant aussi bien le sang du Christ que les flammes de l'enfer. Mais il est aussi, dans le monde profane, la couleur de l'amour, de la gloire et de la beauté, comme celle de l'orgueil, de la violence et de la luxure. Au XVIe siècle, les morales protestantes partent en guerre contre le rouge dans lequel elles voient une couleur indécente et immorale, liée aux vanités du monde et à la «théâtralité papiste». Dès lors, partout en Europe, dans la culture matérielle comme dans la vie quotidienne, le rouge est en recul. Ce déclin traverse toute l'époque moderne et contemporaine et va en s'accentuant au fil du temps. Toutefois, à partir de la Révolution française, le rouge prend une dimension idéologique et politique. C'est la couleur des forces progressistes ou subversives, puis des partis de gauche, rôle qu'il a conservé jusqu'à aujourd'hui.
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Pour attirer les mâles ou les femelles, certains animaux se mettent en scène ou déploient des trésors de créativité. Ainsi, les nageoires du poisson combattant peuvent changer de couleurs ; le dauphin fait des cabrioles ; la luciole émet de la lumière ; le paon déploie une roue majestueuse ; le jardinier satiné (un oiseau de la famille des passereaux) est quant à lui un véritable artiste : il glane des objets de la même couleur vive et les dispose de manière à attirer sa femelle...
Dans la lignée de Métamorphoses, voici un ouvrage à mi-chemin entre livre d'art, album et documentaire, pour initier les enfants aux miracles de la nature. Un maître de cérémonie annonce chaque animal et accompagne le lecteur tout au long de sa découverte des différentes parades nuptiales.
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Un fantastique livre d'activités consacré à la nature et à ses multiples trésors...
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TEMPS D'EQUILIBRES, TEMPS DE RUPTURES (13² S)
BOURIN-DERRUAU MONIQ
- SEUIL
- POINTS HISTOIRE
- 4 Mai 2016
- 9782020115551
TEMPS D'EQUILIBRES, TEMPS DE RUPTURES (13² S)
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Les couleurs expliquées en images
Michel Pastoureau, Dominique Simonnet
- Seuil
- Beaux Livres
- 29 Octobre 2015
- 9782021227598
Ce n'est pas un hasard si nous voyons rouge, rions jaune, devenons verts de peur, bleus de colère ou blancs comme un linge. Les couleurs ne sont pas anodines. Elles véhiculent des tabous, des préjugés auxquels nous obéissons sans le savoir, elles possèdent des sens cachés qui influencent notre environnement, nos comportements, notre langage, notre imaginaire. Les couleurs ont une histoire mouvementée qui raconte l'évolution des mentalités.
L'art, la peinture, la décoration, l'architecture, la publicité, nos produits de consommation, nos vêtements, nos voitures, tout est régi par ce code non écrit.
Nouvelle édition illustrée du Petit livre des couleurs.
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Sensible Moyen Âge ; une histoire des émotions dans l'Occident médiéval
Damien Boquet, Piroska Nagy
- Seuil
- L'univers Historique
- 15 Octobre 2015
- 9782020976459
Que peut-on savoir de la vie affective du Moyen Âge ? Sur ce sujet longtemps négligé, les sources sont pourtant nombreuses : la littérature profane et spirituelle, l'iconographie, les chroniques, mais aussi la théologie et la médecine nous livrent mille indices sur la place des émotions dans la vie sociale.
De la colère d'un puissant à l'indignation du petit peuple, de la honte démonstrative d'une sainte à la crainte de la honte d'un grand, de l'amitié entre moines à la souffrance à l'imitation du Christ, de l'enthousiasme d'un groupe de croisés à la peur d'une ville entière face à la guerre ou à la peste qui approche, les exemples sont multiples. L'émotion n'est pas l'expression d'une confusion des esprits ni d'un chaos des règles sociales. Tous ces éclats de joie et de douleur, signes d'une humanité entière, produisent du sens qui ne se comprend que dans son contexte. Tout au long du millénaire médiéval, un modèle chrétien d'affectivité, élaboré à petite échelle dans les laboratoires monastiques, se construit, se répand, pénètre la société, tout en interagissant avec d'autres modèles, déjà présents ou en voie de construction parallèle, comme celui de la culture de cour.
D'où qu'on la regarde, on constate que l'émotion au Moyen Âge irrigue les relations sociales, dans une diversité d'interprétations et une vitalité culturelle qui impressionnent.