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Arlea
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Jeanne et Gaëlle se rencontrent par hasard, un soir d'orage et de tempête, dans un gîte d'étape sur les sentiers de Compostelle. Spontanément, elles prennent la route ensemble. Très vite, elles quitteront ce chemin de randonnée bien tracé pour un autre chemin, au coeur de l'Aubrac, de ses pâturages et de ses champs de narcisses.
Jeanne et Gaëlle se rencontrent par hasard, un soir d'orage et de tempête, dans un gîte d'étape sur les sentiers de Compostelle. Spontanément, elles prennent la route ensemble. Très vite, elles quitteront ce chemin de randonnée bien tracé pour un autre chemin, au coeur de l'Aubrac, de ses pâturages et de ses champs de narcisses. Ce chemin dans un milieu à la fois dur et enchanteur les ramènera chacune à son histoire, son passé, sa raison de vivre. Elles ne sont pas là pour les mêmes raisons, mais au bout de leur quête, c'est pourtant le même besoin de lumière et de paix qui les fait avancer. Tout semble les opposer, une différence d'âge, d'éducation, de milieu social, mais, de ces différences, naîtront une grande proximité, une force qui les nourrira l'une et l'autre.
Roman sur le dépassement de soi, sur la puissance des rencontres et sur le grandiose d'une nature sublimée, Les Narcisses blancs nous embarque avec grâce au coeur de cette région magnifique et sauvage qu'est l'Aubrac. -
Sur l'image qui manque à nos jours Pascal Quignard Les lecteurs de Pascal Quignard retrouveront ici un thème qui lui est cher, magnifiquement développé dans deux beaux livres illustrés : Le Sexe et l'Effroi, chez Gallimard, en 1994, La Nuit sexuelle, chez Flammarion, en 2007.
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LEÇONS DE SOLFÈGE ET DE PIANO Le jeudi, après le déjeuner, le petit Louis Poirier vient en charrette de Saint-Florent à Ancenis prendre sa leçon de solfège, suivie de sa leçon de piano, au cours des Demoiselles Quignard. Il en garda un souvenir dégoûté et pénible.
En 1968, Pascal Quignard reprit les orgues d'Ancenis des mains de Marthe Quignard. Il évoque ses trois grand-tantes : Juliette, Marthe, Marguerite, toutes trois musiciennes - modestes, délicates, mystérieuses, silencieuses, fascinantes comme les sours Brontë. Ces Leçons de Solfège et de Piano sont issus d'une conférence qui date de 2010. Cette conférence est inédite.
Pascal Quignard rend hommage à un ami, Gérard Bobillier, qui venait de mourir. Hommages à Louis-René des Forêts et à Paul Celan.
Ce sont des pages éblouissantes sur l'amitié. -
Sur l'idée d'une communauté de solitaires
Pascal Quignard
- Arlea
- Arlea Poche
- 12 Mars 2015
- 9782363080769
(Texte provisoire) Le propre de Port Royal pour moi, c'est l'invention passionnante - même si elle est difficilement concevable pour l'esprit - d'une communauté de solitaires.
Le mot de solitaire, au sens que leur donnaient les Jansénistes, est finalement aussi beau qu'il est énigmatique. Les solitaires désignaient des hommes de la société civile, aristocrates ou riches bourgeois, qui optaient pour les mours des couvents (ses abstinences, ses silences, ses austérités, ses veilles, ses tâches, ses lectures) mais qui refusaient de s'y lier par des voux. [.] Ils quittaient la cour pour franchir vingt kilomètres et se retrouver dans un bois.
Ils ne se guidaient sur aucune règle extérieure, n'obéissaient à personne, jaloux seulement de leur retrait du monde. [.] Ils étudiaient. Ils ne tutoyaient personne. Ni Dieu, ni les enfants, ni les pauvres, ni les bêtes. Ils saluaient les corneilles, admiraient leurs becs durs et noirs et caressaient les chats.
En 1678 les derniers solitaires furent contraints de quitter la ferme des Granges sous peine d'incarcération ou de bûcher. En 1711 Port Royal fut rasée sur l'ordre du roi Louis XIV en sorte qu'il n'y restât pas pierre sur pierre. Puis, à la fin de l'automne, alors que le froid était très vif, que la terre était couverte de neige, les tombes furent ouvertes. Les chiens affamés, les corbeaux, les corneilles, les souriceaux des champs dévoraient ce qui restait de chair sur les os des saints qui étaient morts. Ils dévorèrent Racine. Ils dévorèrent Monsieur Hamon qui avait été son maître.
Dans ce texte intime et tendre, Pascal Quignard écrit - comme une partition - le mystère et l'engagement de la vie d'un lettré solitaire. Il chante la ligne mélodique du Dernier Royaume, les rois sans couronne et les ruines du Havre qui le virent naitre. -
Au bord d'un lac, une maison. Dans cette maison, une famille et un vieux monsieur venu d'Algérie qui s'occupe du jardin. Une situation confortable que les écarts des uns et des autres ne semblent pas troubler. On ferme les yeux sur les trahisons, on soupire beaucoup, on parle peu. On vieillit ensemble, vaille que vaille, on consent au vaudeville jusqu'à la rencontre improbable de l'épouse et la maîtresse. Tout change alors. Les lignes bougent lentement. Une amitié étrange est à l'oeuvre. Les deux femmes peu à peu s'apprivoisent. Elles sont très différentes. L'homme qu'elles partageaient, et qui les séparait, devient leur ennemi commun. Elles se voient, passent des moments ensemble, parlent de tout sauf du désamour, de la solitude, de la violence qui monte et qui leur fait peur. Elles attendent, chacune à sa manière, un dénouement comme une délivrance. Mais qui peut dire d'où elle viendra ?
Dans ce troisième roman, Emmanuelle Grangé confirme son talent d'écriture. Elle décrit avec une grande justesse la violence ordinaire faite aux femmes. Il se dégage de ce roman une atmosphère toute chabrolienne. Les conventions bourgeoises, une famille parfaite, et ce sentiment d'étrangeté qui nous prend et ne nous lâche plus. Qu'y a-t-il sous la surface si lisse du lac ?