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Buchet/Chastel
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Cinq parties, comme cinq lettres intimes, composent L'Atelier des morts. Chacune évoque un membre de la famille Fabien - cette famille originaire du Doubs qui est celle du narrateur.
Il peut arriver qu'il faille ré-ensevelir ses propres morts. Soit qu'ils ne l'aient pas été convenablement (un frère), soit qu'ils soient mal morts (un père), soit qu'ils aient été emprisonnés dans une gloire écrasante (une mère), soit qu'ils aient été encastrés dans un bloc de silence et d'effroi (un oncle), soit qu'on ait imaginé qu'ils n'étaient pas morts puisqu'ils étaient supposés n'avoir pas vécu (une soeur).
Il y a des morts négligés comme il y a des individus négligés. Ces morts souffrent au-dedans de nous et nous font souffrir en retour.
Ce roman, sensible et sans appel, cherche à réparer non pas les vivants - ils sont après tout assez grands pour le faire eux-mêmes - mais les morts, dont la fragilité ressemble à celle des enfants ou des vieillards.
Avec L'Atelier des morts, admirable tombeau, Daniel Conrod se délivre enfin de son passé. À la recherche d'un peu de leur vérité, l'écrivain offre à chacun des siens la place et la paix qui leur sont dues.
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Ce roman à la fois fantaisiste et documenté nous conduit dans les arcanes de la Grande Bibliothèque. Un traité de sociologie comique, qui brouille les pistes pour mieux faire l'apologie d'un rapport libre à la littérature : un roman « vivant, saccadé, tendu, sauvage, orphelin ».
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Le livre Andy et John, deux jeunes artistes au chômage, habitent New York New York. Entre vernissages, soirées poétiques et contournement des dress-code, surgit le tableau d'une ville underground où les performances, les drogues et les fêtes rythment le quotidien de ces personnages marginaux et créatifs. Derrière ces deux figures en quête d'un art qui serait plus qu'aucun autre le reflet de la vie moderne, on reconnaîtra en filigrane l'image réinventée d'Andy Warhol et de John Giorno, l'unique acteur du film Sleep.
Grâce à une langue inventive et satirique, le récit de Cyrille Martinez campe une épopée ludique où s'entend, en sourdine, une réflexion sur le devenir de l'art et de la littérature dans un monde marchand.
Une variation fantaisiste autour de la préhistoire d'Andy Warhol et de son compagnon le poète John Giorno, dans une ville imaginaire baptisée New York New York.
L'auteur Cyrille Martinez est né en 1972. Poète et romancier, il participe à différentes revues et joue dans deux groupes, FrancePo et Jaune sous-marin. Lauréat de la Biennale des jeunes créateurs de Méditerranée en 2001, il a réalisé de nombreuses performances et lectures publiques en France et à l'étranger, basées sur le détournement des stéréotypes du langage contemporain : slogans, discours administratifs ou politiques...
Il a publié Bibliographies : 5e République. Premiers ministres et présidents (Al Dante, 2008), L'enlèvement de Bill Clinton (400 coups/L'instant même, 2008) et Chansons de France (Al Dante, 2010).
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Voilà, le spectacle se termine pour toi, un homme qui a tout, t'as vu ? Un homme qui a tout.
Mes mains sont pleines et je couvre ta voix, je danse sur tes insultes, je balaie le monde de toutes tes ignominies, je ne peux rien vouloir, rien envier moi, puisque j'ai tout, c'est ma force, mon pouvoir, sur toi et sur le monde... Mis en scène au festival d'Avignon par Jean-Michel Ribes, J'ai tout a été interprété par Charles Berling.