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Des Femmes
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« Il est déjà parti depuis longtemps ce livre, depuis Osnabrück, Hanovre, la ville du Traité de Westphalie (1648) et de ma famille Jonas (1840-1942), il parcourt le mystère des temps sur les quatre continents qui supportent l'histoire de ma mère et l'intéressent également, au départ il devait remonter ma mère en tous les sens depuis les sources des sources jusqu'à l'embouchure de la rue Saint-Gothard, en respectant son cours multiple et renversant, car c'est bien elle de sembler finir par commencer ou pour commencer ne pas finir jamais. » H.C.
Osnabrück c'est l'épopée d'Ève, la mère d'Hélène, la mère-jeune fille. C'est aussi le livre de toute mère pour la fille, le livre de la fille autour de la mère, ma terre qui brille et menace de disparaître.
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Librement inspirée par la vie d'Emily Dickinson (1830-1886), aujourd'hui considérée comme l'une des plus grandes poétesses anglo-saxonnes, La mélodie sans les paroles retrace le parcours d'une créatrice au 19e siècle, en Amérique, alors que les femmes n'avaient pas encore le droit de vote et appartenaient corps et âme à leur mari.
Emily Dickinson refuse un monde qui ne lui laisse pas de place. Consciente de son génie et flirtant de plus en plus avec la folie, elle va s'enfoncer de façon radicale dans la claustration et le silence. Autrice de 1800 poèmes et plus de 1000 lettres, Emily Dickinson n'a pas été publiée de son vivant. Pourtant, son premier recueil connut immédiatement un succès phénoménal.
La fiction théâtrale de Catherine Benhamou met en scène l'entourage proche de la poétesse, son père avec qui elle a une relation très forte, sa soeur qui s'est sacrifiée pour s'occuper d'elle et qui est la seule à croire en son talent, son amie Suzy dont le départ va la désespérer, celui qu'elle choisit comme « guide », qui lui déconseille l'édition et enfin Mabel qui vient jouer et chanter pour elle sans jamais la voir. C'est cette dernière qui fera paraître le premier recueil de la poétesse.
« Il ne s'agit pas d'une biographie théâtralisée mais plutôt d'approcher, par le moyen du théâtre la vie et le rapport à la création d'une poétesse de génie, encore trop peu connue en France et totalement incomprise de son vivant. Il m'a paru intéressant de faire du théâtre avec quelqu'un qui a passé la plus grande partie de sa vie à se soustraire aux regards mais qui mettait en scène chacune de ses apparitions. » C.B.
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Nouvelles ; la Marquise, Lavinia, Metella, Mattea, Pauline
George Sand
- Des femmes
- Fiction
- 11 Juin 1986
- 9782721002990
« C'est la première fois que l'on réunit en volume ces nouvelles écrites en différents pays et à différentes époques. Si quelques-unes sont des fantaisies du moment, d'autres sont des études un peu plus approfondies et mieux faites pour résister aux changements de mode ou d'opportunité dans la forme et la donnée...
Les nouvelles qu'on va lire appartiennent presque toutes à une jeunesse de l'auteure, et on est toujours indulgent pour la jeunesse. On sent qu'il serait injuste de conclure dogmatiquement contre ce qui est spontané, par conséquent naïf. » G.S., Préface à la première édition.
George Sand n'avait pas encore trente ans lorsqu'elle écrivit ces cinq nouvelles qui marquèrent le début de sa carrière d'écrivaine. Beaucoup plus tard, en 1861, elle réunit pour les publier ces oeuvres de jeunesse qu'elle aimait tout particulièrement et qui, depuis, ne furent plus rééditées.
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Opéra représenté au festival d'Avignon en 1978.
« Le drame qui se joue ici pourrait être une version du mythe d'oedipe. En fait il déplace radicalement l'inceste fils-mère, l'accidentel qui est au corps du mythe, pour faire apparaître essentiellement l'énigme de l'invivable de la relation entre homme et femme : « oedipe » « Jocaste » ne sont jamais que les prénoms occasionnels de tout homme toujours fils de toute femme jamais femme. Ce qui fonde l'invivable du couple c'est la duplicité de la structure qui veut qu'un homme soit toujours adultère : « le couple » cache un tiers là où l'homme a toujours en réalité deux objets d'amour. Et ce n'est pas la femme-épouse, appropriée, incorporée, qui est son principal objet, mais sa propre image idéale, lui-même dans l'autre qui le regarde comme il veut être vu, grand et bon à ses propres yeux, vénéré (par l'autre, maîtresse, ici : la Ville-fille). Que veut un homme ? Toujours fils-père, être aimé de la mère, jouir lui-même dans la fille. »
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« Je tourne la tête vers le rivage. C'est à cet instant que je la vois. La Vague. Un mur d'eau dans les arbres. Un mur d'eau claire pliant les arbres, ces pins du golfe du Bengale. Un mur liquide très haut qui avance. La mer vient, géante, écrasante. C'est la fin du monde. Je grimpe les marches de l'escalier pour me réfugier sur la terrasse. Vite. Le plus haut possible. Une terrasse au milieu de l'invasion des eaux océaniques. Je sais que c'est inutile. Plus personne ne crie. » J.M.
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« C'était le 31 décembre 1899. Énervé Freud soudain allongea une tape pour l'arrêter. Soufflée Dora comprit son intention et fila. Filée D comprit et souffla. Sifflée D fila F et foula. Si fila d foula f au bord du lac des montagnes les fleurs. Blanches. Presque tous les voeux de Freud accompagnèrent Dora jusqu'à la porte du siècle neuf. Si Dora avait su qu'elle était tout ce qu'elle était, elle ne serait pas revenue, si elle avait su qu'elle était tout ce qu'elle était elle serait revenue mais elle aurait su qu'elle était tout ce qu'elle n'était pas, et presque tous les voeux de Freud l'accompagnèrent dans son voyage vers sa comédie. La différence est dans la couleur, d'elle ou moi ? de moi ou il ? La difficulté : comment décoller la couleur de la fleur ? le rêveur du rêve ? le cou du collier ? la mort de l'amour le mutisme du sublime ? la part de Dora de mon inconscient ? » H.C.
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« Je commençai un livre avant le siège, afin d'avoir commencé avant le commencement et d'être en possession d'un angle de vue aussi large que possible, à partir du foyer de mes yeux, pour couvrir un champ presque universel. Ainsi m'assurai-je d'une prise sur le temps et sur l'espace. Je procédai comme il se doit, par énumération et vérification, afin que tout soit devant nous, au moyen d'un questionnaire de sûreté, espèce de catéchisme dont je modifiais les questions de temps à autre, et dont Saint-Georges connaissait toutes les réponses. » H.C.