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L'Arbre Vengeur
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« Je pensais souvent à ce cinéaste japonais, Ozu, qui avait fait graver ces simples mots sur sa tombe :
« Néant ». Moi aussi je me promenais avec une telle épitaphe, mais de mon vivant. » Adolphe Marlaud habite un appartement avec vue sur le cimetière qui domine la rue Froidevaux, une de ces rues où « on meurt lentement, à petit feu, à petits pas, de chagrin et d'ennui. » N'ayant réussi à n'être ni fantôme, ni homme invisible, en exil, cet étrange voyageur d'hiver s'est fixé une ligne de conduite : « vivre le moins possible pour souffrir le moins possible. » C'est sans compter sur Madame C., sa concierge, qui guette amoureusement son passage du haut de ses deux mètres pour le contraindre à des actes que la pudeur réprouve.
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Obsédant et traversé de fantômes, écrit dans une langue qui s'entend autant qu'elle se lit, Y penser sans cesse permet à Marie NDiaye une incursion dans un nouveau territoire littéraire. Des pages bruissantes d'une mémoire douloureuse au coeur d'une ville réinventée, Berlin.
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L'autofictif père et fils : journal 2009-2010
Eric Chevillard
- L'Arbre Vengeur
- 18 Janvier 2011
- 9782916141695
Une pratique hygiénique se répand depuis trois ans, avant ou après le brossage des dents : lire sur le Net le triple billet quotidien de "L'autofictif".
Ainsi le conformisme qui cariait nos méninges, le tartre du bon sens qui se déposait sur nos lobes, le déchaussement qui menaçait nos synapses font place à la délicieuse sensation que nos pensées matinales ont l'haleine fraîche. Profond, hilarant, bouleversant, constamment intelligent, ce journal ne laisse pas le lecteur en repos. Y rencontrer un homme confronté à la mort des siens, à la vie qui réclame pourtant, à la bêtise, aux vanités, est une expérience de lecture formidable où savourer cette rareté absolue : le style.