Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Le Passeur
-
Anouk Grinberg propose une constellation de textes d'art brut, des bijoux d'inventivité et de liberté.
Anouk Grinberg compose un recueil de textes d'art brut. Les mots de ceux considérés comme fous ou idiots et malmenés par la société sont libres, emplis de joies pures, de rage, de couleurs, de désirs. L'enfance est partout, le réel n'est pas si réel, ils dialoguent avec les esprits et parlent couramment la langue du chaos. Il s'agit bien de littérature alors qu'aucun d'eux n'était cultivé, et ne prétendait faire de l'art.
Presque tous ces auteurs ont écrit pour qu'on les libère, presque tous l'ont fait pour rien et pour personne, car leurs lettres n'ont pas été lues, pas transmises aux destinataires. Les familles avaient le dégout de leur fou, et les médecins rangeaient dans des tiroirs ces missives qui dérangeaient. Ils ont eu la pulsion d'écrire, comme on a la pulsion de la vie. Ils se fichaient d'écrire comme il faut ; ils obéissaient à d'autres lois, inventaient des langues pour se tenir au plus près d'eux-mêmes.
Avec les écrits bruts, on est à la source de pourquoi l'écriture vient, pour faire monter la vie, pour s'ébrouer du malheur et en faire des feux de camps, pour faire vivre l'esprit.
Ces êtres à fleur de peau parlent de nous, et parlent dans des langues qui méritent une vraie place dans la littérature, pas seulement celle des fous. Ils ont inspiré les surréalistes et bien d'autres encore dont quelques poèmes parsèment ce livre. -
Un roman enlevé et virevoltant dans le Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre, théâtre de la passion incandescente mais secrète de Maria Casarès et Albert Camus.
En 1944, Maria Casarès et Albert Camus se croisent à une soiré chez les Leiris. Elle est Espagnole, ardente et comédienne en vue ; il a récemment publié son roman L'Étranger, fréquente Sartre et Beauvoir à Saint-Germain-des-Prés, haut lieu de l'intelligentsia parisienne éprise d'existentialisme. Tous deux sont des exilés unis par la passion du théâtre et par l'Espagne, la seconde patrie de Camus.
Très vite, ils deviennent amants. Nous sommes le 6 juin 1944, la nuit du Débarquement. Ils vivent leur relation incandescente et secrète dans les rues de Paris, les théâtres et les clubs de jazz. Mais la guerre se termine et l'épouse de Camus le rejoint à Paris. Maria décide de rompre.
Deux ans plus tard, leur histoire reprend, traversée de tempêtes et d'accalmies. Ces deux séducteurs connaîtront d'autres aventures, mais leur amour les surpassera toutes tant il est exceptionnel. Pour Camus, Casarès est l'Unique ; et lui restera, par-delà la mort, le plus grand amour de sa vie.