Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Flammarion
-
En 1857, Madame Bovary fait scandale. Poursuivi pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes moeurs », Flaubert est acquitté, mais la réputation sulfureuse de l'oeuvre forge la célébrité de son auteur. Les critiques s'emparent du roman pour en faire le champion du réalisme, qui s' impose sur les cendres du romantisme. L'auteur se défend contre cette assimilation à la nouvelle école en faisant prévaloir encore et toujours son amour de l'art pour l'art, son souci obsessionnel du style et sa quête d'une poétique impersonnelle qui fait entrer le roman dans la modernité.
Ce récit corrosif de la vie de province marque l'invention d'une nouvelle façon d'écrire et de représenter le monde, subversive sans en avoir l'air, qui fait d'Emma Bovary l'incarnation d'une protestation contre la banalité du réel.
Dossier 1. La genèse de l'oeuvre 2. Histoire et politique 3. Le roman impersonnel 4. Le procès et la réception du roman
-
Le Dernier Jour d'un Condamné
Victor Hugo
- Flammarion
- Étonnants Classiques
- 23 Août 2023
- 9782080278395
Dans un cachot, un homme s'apprête à mourir. Pour tromper son insupportable attente, il écrit ses peurs et ses derniers espoirs... mais aussi ses souvenirs de promenades autour de Paris et l'innocence de sa petite fille Marie. Car le condamné de Victor Hugo, sans nom et sans visage, ressemble à chacun de nous. Et l'horrible injustice de son sort nous émeut toujours autant. TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Biographie de l'auteur - Contexte historique et culturel - Genèse et genre de l'oeuvre - Chronologie et carte mentale TOUT POUR RÉUSSIR - Explications linéaires guidées - Histoire des arts - Éducation aux médias et à l'information - Vers le brevet - Vers le bac GROUPEMENTS DE TEXTES - Penser la peine de mort - La misère sociale, histoire d'une injustice.
-
Ce drame est sévère. Le vrai y doute. Le sincère y ment. Rien de plus vaste, rien de plus subtil. L'homme y est monde, le monde y est zéro. Hamlet, même en pleine vie, n'est pas sûr d'être. Dans cette tragédie, qui est en même temps une philosophie, tout flotte, hésite, atermoie, chancelle, se décompose, se disperse et se dissipe, la pensée est nuage, la volonté est vapeur, la résolution est crépuscule, l'action souffle à chaque instant en sens inverse, la rose des vents gouverne l'homme. D'autres oeuvres de l'esprit humain égalent Hamlet, aucune ne le surpasse. Toute la majesté du lugubre est dans Hamlet. Une ouverture de tombe d'où sort un drame, ceci est colossal. Hamlet est, à notre sens, l'oeuvre capitale de Shakespeare.
-
Le chef-d'oeuvre inconnu
Honoré de Balzac
- Flammarion
- Etonnants Classiques
- 30 Janvier 2008
- 9782081208513
Depuis dix ans déjà, le grand peintre Frenhofer travaille à
un portrait de femme qu'il refuse de montrer : il n'a pas trouvé
le modèle qui lui inspirerait la perfection à laquelle il souhaite
parvenir.
Vivement intrigué, Nicolas Poussin se présente un jour chez
lui, accompagné d'une jeune femme à la beauté parfaite. En
livrant ainsi celle qu'il aime, il espère pouvoir contempler
le travail du maître.
Mais quelle n'est pas sa surprise en découvrant la mystérieuse
toile !
Le dossier de l'édition offre quelques extraits de la première version
du Chef-d'oeuvre inconnu (1831) et souligne la parenté du texte
de Balzac avec La Leçon de piano d'Hoffmann. En outre, il étudie
le drame de l'artiste dans La Comédie humaine à travers
un groupement de textes (Gambara et La Cousine Bette).
-
« Champagne, au sortir d'un long dîner qui lui enfle l'estomac, et dans les douces fumées d'un vin d'Avenay ou de Sillery, signe un ordre qu'on lui présente, qui ôterait le pain à toute une province si l'on n'y remédiait. Il est excusable : quel moyen de comprendre, dans la première heure de la digestion, qu'on puisse quelque part mourir de faim ? »
-
«Faust» : ce simple mot, cette syllabe robuste et trapue comme le «poing» qu'elle désigne couramment, est un signe aussi fort dans l'histoire culturelle des pays allemands que lorsqu'on dit «don Quichotte» en terre espagnole ou«Dante» en Italie. C'est essentiellement grâce à l'oeuvre de Goethe que le personnage de Faust a passé les frontières et rejoint, dans l'imaginaire occidental, les figures de don Juan et de Prométhée. Comme eux, insatisfait et rebelle, Faust s'oppose à l'autorité divine en faisant un pari dont l'enjeu n'est rien de moins que le sens de la vie et la possibilité du salut.
-
Dans L'Antéchrist, au titre volontairement équivoque, le Christ est étrangement épargné, tandis que la charge vise les «chrétiens». Le christianisme, dit Nietzsche, est une invention de l'apôtre Paul, qui falsifie la «bonne nouvelle» du Christ pour en faire une «foi», le «mensonge sacré» d'une morale de la négation de la vie sous le symbole de la Croix : «Ce qui est chrétien, c'est la haine contre l'esprit, contre la fierté, le courage, la liberté, le libertinage de l'esprit ; ce qui est chrétien, c'est la haine contre les sens, contre les joies des sens, contre la joie tout court...» Bien plus qu'un pamphlet antireligieux et anticlérical, ce livre est une critique implacable et une généalogie de la morale, des idéaux du prêtre ascétique, de la «foi». Ces croyances, selon Nietzsche, persistent dans l'athéisme des «libres penseurs», et le «christianisme» se survit dans les «idées modernes», la foi dans la morale, la «vérité», le progrès, l'esprit de troupeau. Nietzsche, sans le connaître véritablement, y inclut ce qu'il appelle «socialisme», qui escamote la réalité pour lui substituer des idéaux négateurs, grégaires, moralisateurs et nationalistes inspirés par la «volonté de vengeance» des «faibles». Cet avatar du «christianisme» fait étrangement songer à ce qu'on appelle aujourd'hui populisme ou fascisme.
-
«Voilà longtemps déjà que je pratique mon métier, que je le ressens, le surveille comme on surveille une habitude; il me pénètre, et j'ai pris cette manie d'en chercher les effets en moi et dans les autres, d'en surveiller les manifestations.»Les textes qui composent cet ouvrage sont extraits de l'important ensemble de réflexions que Louis Jouvet a transcrites au cours de répétitions, après le spectacle, en tournée, ou à l'issue de ses cours du Conservatoire. Écrites entre 1939 et 1950, ces notes méditatives prennent la forme d'une leçon unique sur l'art théâtral et le métier d'acteur.
-
Titus Andronicus ; Jules César ; Antoine et Cléopâtre ; Coriolan
William Shakespeare
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 7 Janvier 1993
- 9782080700612
-
Noble Orsino, Vous me donnez des noms que je refuse, Je n'ai rien d'un voleur ou d'un pirate Même si, je l'avoue, je l'ai prouvé, Je fus votre ennemi. Si je suis là, C'est attiré par un pouvoir magique :
Cet ingrat, ce garçon à vos côtés, De la bouche écumante des tempêtes Je l'ai sauvé ; il n'avait plus d'espoir ;
En lui rendant la vie, c'est mon amour Que je lui ai offert, sans restriction, En me vouant à lui.
-
-
Ce soir on improvise, chacun a son idée : six personnages en quête d'auteur
Luigi Pirandello
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 4 Janvier 1999
- 9782080707444
"Depuis bien des années (mais c'est comme si cela datait d'hier) une petite servante très délurée et néanmoins toujours novice dans le métier est au service de mon art. Elle se nomme Imagination. Un peu taquine et moqueuse, si elle se plaît à s'habiller de noir, personne ne peut nier qu'elle n'y apporte souvent de la fantaisie, ni se figurer qu'elle fasse toujours tout avec sérieux et de la même façon. Elle plonge la main dans sa poche ; elle en tire un bonnet de fou ; elle le met sur sa tête, rouge comme une crête de coq, et la voilà partie. Un jour ici, le lendemain ailleurs. Et elle s'amuse à ramener chez moi, afin que j'en tire des nouvelles et des romans et des pièces, les gens les plus mécontents du monde : des hommes, des femmes, des enfants empêtrés dans des situations inextricables dont ils ne savent plus comment se tirer ; des êtres contrariés dans leurs projets, d'autres trompés dans leurs espérances ; bref, des personnes d'un commerce souvent bien difficile."
-
Quand le jeune Karl Rossmann, âgé de dix-sept ans et expédié en Amérique par ses pauvres parents parce qu'une bonne l'avait séduit et qu'elle avait eu un enfant de lui, entra dans le port de New York, sur le bateau qui avait déjà réduit son allure, la statue de la Liberté qu'il regardait depuis un long moment lui parut tout d'un coup éclairée d'un soleil plus vif. Son bras armé d'un glaive semblait brandi à l'instant même, et sa stature était battue par les brises impétueuses.
Kafka voulait appeler le premier de ses romans Le Disparu, Max Brod l'a intitulé L'Amérique. Cette traduction nouvelle, conforme au manuscrit inachevé, donne à Amerika son double titre - en lui rendant son K allemand, son K d'Europe centrale, K comme Kafka, K comme K.
"Quand le jeune Karl Rossmann, âgé de dix-sept ans et expédié en Amérique par ses pauvres parents parce qu'une bonne l'avait séduit et qu'elle avait eu un enfant de lui, entra dans le port de New York, sur le bateau qui avait déjà réduit son allure, la statue de la Liberté qu'il regardait depuis un long moment lui parut tout d'un coup éclairée d'un soleil plus vif. Son bras armé d'un glaive semblait brandi à l'instant même, et sa stature était battue par les brises impétueuses.
- Si haute ! se dit-il."
-
Le jeune inspecteur des Pêcheries, Axel Borg, vient exercer ses fonctions dans une des îles de l'archipel de Stockholm. Lui qui se sait et se veut un esprit supérieur, méprisant le vulgaire et l'ignorance, est incompris, combattu même par ceux qui l'emploient. Un jour, il rencontre la Femme : après l'avoir séduite par l'invincible magnétisme de sa personnalité, il se laisse peu à peu prendre à ses rets... Enchaîné, dissous, annihilé, cédera-t-il aux coups impitoyables que lui portent sa compagne et une société imbécile. Au bord de la vaste mer, roman de Strindberg paru en Suède en 1890, est l'inlassable et transparente confession d'un poète dont le coeur saigne de ne pouvoir donner sa mesure, d'un peintre dont l'oeil s'épuise à mesurer les séductions infinies de la mer.
-
Cette pièce de théâtre est un drame carnavalisé, tranche de la vie quotidienne à Arras, réprésenté en 1276.