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Prix
GALLIMARD
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Le roi se meurt
Eugène Ionesco
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior Theatre
- 21 Février 2001
- 9782070545131
Comique ou tragique, pathétique ou grotesque ? le roi d'ionesco se voit confronté à la mort.
Son univers s'écroule, notre univers s'écroule. retrouvez ce personnage désormais classique, qui incarne l'angoisse de l'homme, son humour aussi, et qui a fait pleurer, rire et pleurer de rire des salles entières de spectateurs.
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Cristina Campo, qui a peu écrit, déclarait qu'elle aurait voulu écrire encore moins. Livre admirable et d'une rare incandescence, Les impardonnables réunit une part essentielle de son oeuvre. Qu'elle explore les contes de fées, les Mille et Une Nuits, le chant grégorien, l'art du tapis ou qu'elle consacre sa méditation à Chopin, Tchekhov, Proust ou Borges, c'est toujours la même saisissante luminosité qui émane de sa prose. Pour Cristina Campo, la splendeur du style n'était pas un luxe mais une nécessité. Cette «trappiste de la perfection» aspirait à une parole nourricière dont chaque mot aurait été soupesé avec délicatesse. Considérant que notre profondeur d'attention est à la fois «le noyau de toute poésie» et «le seul chemin vers l'inexprimable, la seule voie vers le mystère», elle a su porter son regard plus loin que les décrets du visible. Animé par une passion ardente et une sensibilité subtile, Les impardonnables fait partie des livres impérissables qui sont aussi des livres de vie.
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L'école des femmes ; l'école des maris ; la critique de l'école des femmes ; l'impromptu de Versailles
Molière
- GALLIMARD
- Folio
- 14 Novembre 1985
- 9782070376889
«C'est parce qu'il croit en l'homme, en ses ressources intimes et en sa capacité à exercer sa liberté que Molière croit en la femme. À cet égard, L'École des maris et L'École des femmes ne peuvent être réduites à une sorte d'excroissance féministe dans l'oeuvre de Molière. Leur audace est finalement beaucoup plus absolue ; elles disent la grand leçon de l'oeuvre, que répéteront toutes les comédies qui suivent : il n'est nulle organisation sociale, nulle puissance spirituelle, nul système moral qui soit acceptable s'in ne fait, d'abord, confiance à la nature humaine.»Jean Serroy.
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Poèmes de l'infortune et autres poèmes
Rutebeuf
- GALLIMARD
- Poesie Gallimard
- 11 Septembre 1986
- 9782070323784
Édition bilingue
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«C'était le temps où la ville voyait arriver des hommes détachés de leur ancienne ville et de leur ancienne vie qui arrivaient à pied ou descendaient des trains, des grands camions de Messageries. Chaque jour, vingt-cinq ou trente chômeurs traversaient les villages avec des vieux sacs sur le dos. Certains demandaient du pain. D'autres rêvaient de vin. Des Allemands descendaient en bicyclette vers le sud, chargés de souvenirs déchirants. Des Espagnols montaient furtivement vers le nord. Il y avait des années qu'on avait oublié en France ces mouvements de migration. Certains de ces voyages finissaient par des suicides qui se produisaient au moment où ces vagabonds, qui n'aimaient pas la route pour la route mais pour l'espoir des villes, voyaient leur petite réserve de chances, de courage et leurs raisons de liberté se racornir, où ils n'étaient plus que des poussières en face d'un destin invincible qui prenait le prestige d'un cyclone ou d'un Dieu. Le gaz, l'eau, une corde, un train qui roule dans la nuit étaient les dernières ressources de ceux qui n'entendaient plus les dernières voix de leur courage et de leur dignité.»
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Olga ma vache - les campements - confessions d'un fumeur de tabac français
Roland Dubillard
- GALLIMARD
- L'imaginaire
- 24 Juin 1993
- 9782070729777
Roland Dubillard, de son inimitable démarche d'humoriste lugubre, de funambule métaphysique, explore, dans ce livre, le domaine de la nouvelle. Olga ma vache est l'histoire de la violente passion qu'un ruminant inspire à son propriétaire. Cet étrange amour plonge cet homme dans les situations les plus invraisemblables qui sont vécues avec une intensité et une fantaisie désespérées. Un long monologue poétique, Les Campements, célèbre l'instable, les harmonies passagères, la destruction permanente, l'absurde. Enfin Confessions d'un fumeur de tabac français, journal de la dérision d'une désintoxication ratée, sert de prétexte à parler avec légèreté de l'écriture, de l'amour qui se consume, de l'inconsistance de la vie qui passe. Dans ces nouvelles, comme dans son oeuvre théâtrale, on entend la voix de Dubillard, une voix comique, au sens le plus fort.
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«Le présent ouvrage rassemble tout ce que l'on sait actuellement du Professeur Froeppel : le journal de sa folie, le récit de sa mort, ses oeuvres théâtrales, scientifiques, poétiques et pédagogiques connues, mais revues corrigées et augmentées de nombreux inédits. La première découverte de ses oeuvres se situe entre 1944 et 1947. Leur première publication, aux Éditions Gallimard, date de 1951, sous le titre : Un mot pour un autre. Outre les ouvrages publiés il y a plus de trente ans, comme le Journal intime, la célèbre comédie Un mot pour un autre, Le Dictionnaire des Mots Sauvages de la Langue Française, les Petits problèmes et travaux pratiques, l'édition que voici comporte de nombreux inédits récemment retrouvés, tels que les esquisses comiques : Finissez vos phrases et De quoi s'agit-il ?, La Poésie usuelle, un essai mnémotechnique : Au chiffre des grands hommes, diverses adjonctions aux oeuvres pédagogiques, ainsi que la principale oeuvre plastique du Professeur : les Variations sur une ligne.»
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Le théâtre de dérision ; Beckett, Ionesco, Adamov
Emmanuel Jacquart
- GALLIMARD
- Tel
- 23 Octobre 1998
- 9782070751068
Fondateurs du théâtre de dérision - et d'autodérision -, Beckett, Ionesco et Adamov se rencontrent sur plusieurs points, notamment sur la nature de l'oeuvre. «Je n'ai pas écrit du théâtre de l'absurde» affirme Ionesco, mais «un théâtre de la dérision». Beckett lui-même précise : «Je n'ai jamais été d'accord avec cette notion de théâtre de l'absurde.» En fait, ces trois humoristes désabusés partagent la même vision : globalement perçue, la vie est souffrance et absence de transcendance, et fait donc figure de tragédie. Perçue dans le détail, elle prend des allures de comédie, l'homme étant réduit au rôle de bouffon. Dans une version actualisée d'un essai devenu un classique, Emmanuel Jacquart explore les fondements de ce théâtre : sa nature contestataire et novatrice, sa thématique tragi-comique, le moi éclaté des personnages, la profondeur de sa pensée, l'originalité de sa langue et des techniques structurelles et spectaculaires qu'elle met en oeuvre. En bref, le théâtre de dérision, véritable champ de recherche et d'expérimentation, nous offre une authentique aventure de l'esprit et des sens.
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La lune se couche ; ashes to ashes ; langue de la montagne ; une soirée entre amis et autres textes
Harold Pinter
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 12 Février 1998
- 9782070751617
Depuis sa première pièce, en 1957, Harold Pinter s'est imposé au premier rang des dramaturges anglais, et sa notoriété s'est étendue au monde entier.Il a écrit plus d'une trentaine de pièces, qui marquent une extraordinaire constance dans son évolution créatrice. Elles englobent toutes les mêmes ingrédients de base:l'absurde, l'humour, l'affrontement dominant-dominé, l'économie d'un langage étincelant, tantôt picaresque, tantôt lyrique... et, surtout, la dénonciation (feutrée au début, véhémente depuis une dizaine d'années) des totalitarismes, qu'ils soient domestiques ou planétaires, intellectuels, sociaux ou politiques, qui broient l'homme sous le poids de périls connus ou insidieux.Dans sa vie comme dans son oeuvre, Pinter est depuis toujours un militant de la cause de l'homme. L'écrivain et le citoyen ne font qu'un. Graduellement, le ton s'est fait plus grave, plus urgent, même si affleurent toujours le rire, la jubilation des mots, et un jeu de bascule vertigineux entre réalisme et abstraction. On en verra la preuve dans ces toutes dernières oeuvres, des brûlots politiques et libertaires qui, sous le masque des jeux de théâtre, traquent les tortionnaires, sous quelques cieux qu'ils opèrent.Éric Kahane.
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«Je le vois aujourd'hui debout à Hébron, dans le caveau des Patriarches en train de lire les lettres que lui envoient ses enfants des quatre coins du globe. En même temps, il nous raconte sa vie : comment il a découvert Dieu, comment il a inventé l'exil en quittant Ur. Combien il a rêvé de terres promises et connu de désillusions, ses descentes en Égypte, ses errances et ses guerres, son désir de progéniture, la naissance d'Ismaël et celle d'Isaac.À ses côtés, il y a Sarah, son amour et sa compagne de quêtes. Femme auteur du premier éclat de rire dans la Bible, et qui, depuis trois mille ans, n'arrête pas de nous répéter : Mes enfants, si les religieux vous ennuient un jour, n'hésitez pas à chatouiller le Livre, il se roulera avec vous par terre. Abraham, votre père, en est témoin.»Mohamed Kacimi.