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«Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l'intelligence, et même le génie, c'est l'incompréhension.» En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d'hommes et de femmes, tous passagers d'un vol Paris-New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n'imaginait à quel point c'était vrai. Roman virtuose où la logique rencontre le magique, L'anomalie explore cette part de nous-mêmes qui nous échappe.
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Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.
À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.
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Avec des gouaches de Charlotte Salomon
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«Tu sais, ça ferait très plaisir à ta soeur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie.» C'est le début d'un dîner de famille pendant lequel Adrien, la quarantaine déprimée, attend désespérément une réponse au message qu'il vient d'envoyer à son ex. Entre le gratin dauphinois et les amorces de discours, toutes plus absurdes les unes que les autres, se dessine un itinéraire sentimental touchant et désabusé, digne des meilleures comédies romantiques.
Un récit savamment construit où le rire le dispute à l'émotion.
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«C'était trop. Trop vite, trop tôt. Trop peu préparé à ce nouvel assaut de souffrance et de regrets. Trop de colère contre le destin. Trop de morts. Trop de prières et de miséricorde. Trop de Toussaint aux beaux jours. Trop de plus jamais.» En l'espace de six mois disparaissent successivement la mère et le frère de l'auteur. Tandis qu'ils affrontent la maladie surgit un secret qui réécrit l'histoire de la famille.
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Lambeau, subst. masc. 1. Morceau d'étoffe, de papier, de matière souple, déchiré ou arraché, détaché du tout ou y attenant en partie. 2. Par analogie:morceau de chair ou de peau arrachée volontairement ou accidentellement. Lambeau sanglant; lambeaux de chair et de sang. Juan, désespéré, le mordit à la joue, déchira un lambeau de chair qui découvrait sa mâchoire (Borel, Champavert, 1833, p. 55). 3. Chirurgie:segment de parties molles conservées lors de l'amputation d'un membre pour recouvrir les parties osseuses et obtenir une cicatrice souple. Il ne restait plus après l'amputation qu'à rabattre le lambeau de chair sur la plaie, ainsi qu'une épaulette à plat (Zola, Débâcle, 1892, p. 338). (Définitions extraites du Trésor de la Langue Française).
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La vie n'est pas une comédie musicale.Une femme et deux enfants, un emploi, une maison dans un lotissement où s'organisent des barbecues sympas comme tout et des amis qui vous emmènent faire du paddle à Biarritz... Axel pourrait être heureux, mais fait le constat, à 46 ans, que rien ne ressemble jamais à ce qu'on avait espéré. Quand il reçoit un courrier suspect de l'Assurance maladie, le désenchantement tourne à l'angoisse. Et s'il était temps pour lui de tout quitter ? De vivre enfin dans une comédie musicale de Broadway ?Après Le Discours, Fabrice Caro confirme son talent unique de prince de l'humour absurde et mélancolique.
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À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. Récit poignant d'une émancipation féminine, L'amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement.
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«Tout homme, toute femme, qui assigne une fin à l'amour, n'aime pas. Tout être humain ou animal qui fixe un but à l'amour, n'aime pas. Qui impose un contenu, n'aime pas. Qui rêve un foyer, une maison, un enfant, de l'or, une récompense, n'aime pas. Qui court après la réputation, l'ascendant social, le cheval, la voiture, l'honneur, n'aime pas. Qui vise le champion du tournoi, l'intégrité religieuse, la propreté, la délicatesse de la nourriture, l'ordre du lieu, le soin du jardin, n'aime pas. Celui qui prétend s'introduire dans un groupe auquel il n'appartient pas, ne serait-ce qu'atteindre les objectifs les plus sûrs - la mère dans l'homme, le grand-père maternel dans la femme -, n'aime pas. Celui qui recherche la culture, la virtuosité, le courage, l'expérience, la fierté, le savoir, n'aime pas. Dans l'étreinte Dieu et Je sont morts.»
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Me Susane, quarante-deux ans, avocate récemment installée à Bordeaux, reçoit la visite de Gilles Principaux. Elle croit reconnaître en cet homme celui qu'elle a rencontré quand elle avait dix ans, et lui quatorze - mais elle a tout oublié de ce qui s'est réellement passé ce jour-là dans la chambre du jeune garçon. Seule demeure l'évidence éblouissante d'une passion.Or Gilles Principaux vient voir Me Susane pour qu'elle prenne la défense de sa femme Marlyne, qui a commis un crime atroce... Qui est, en vérité, Gilles Principaux ?
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Le roi se meurt
Eugène Ionesco
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior Theatre
- 21 Février 2001
- 9782070545131
Comique ou tragique, pathétique ou grotesque ? le roi d'ionesco se voit confronté à la mort.
Son univers s'écroule, notre univers s'écroule. retrouvez ce personnage désormais classique, qui incarne l'angoisse de l'homme, son humour aussi, et qui a fait pleurer, rire et pleurer de rire des salles entières de spectateurs.
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Nouvelle édition revue et corrigée en 2007
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Romans, Cinéma, Théâtre. Un parcours 1943-1993
Marguerite Duras
- GALLIMARD
- Quarto
- 13 Février 1997
- 9782070744916
«Ça rend sauvage, l'écriture. On rejoint une sauvagerie d'avant la vie. Et on la reconnaît toujours, c'est celle des forêts, celle ancienne comme le temps. Celle de la peur de tout, distincte et inséparable de la vie même. On est acharné. On ne peut pas écrire sans la force du corps. Il faut être plus fort que soi pour aborder l'écriture, il faut être plus fort que ce qu'on écrit.» Duras, 1993.
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C'est l'histoire d'un amour, vécu aux Indes, dans les années 30, dans une ville surpeuplée des bords du Gange. Deux jours de cette histoire sont ici évoqués. La saison est celle de la mousson d'été. Quatre voix sans visage parlent de cette histoire. L'histoire de cet amour, les voix l'ont sue, ou lue, il y a longtemps. Certaines s'en souviennent mieux que d'autres. Mais aucune ne s'en souvient tout à fait et aucune, non plus, ne l'a tout à fait oubliée.L'histoire évoquée est une histoire d'amour immobilisée dans la culminance de la passion. Autour d'elle, une autre histoire, celle de l'horreur, famine et lèpre mêlées dans l'humidité pestilentielle de la mousson.
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Nouvelle édition revue et corrigée
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Georges Bataille (1897-1962) est une figure singulière dans la philosophie et l'anthropologie contemporaines. Son itinéraire - profondément désordonné et tout à la fois spirituel, politique et littéraire - répond, par-delà les limites du convenu, à la volonté de révéler une vue souveraine, dégagée des servitudes qu'impose la vie. L'expérience intérieure en fournit une belle illustration, qui s'interroge sur la souffrance s'avouant du désintoxiqué, une fois que l'homme se convainc de ses deux seules certitudes : qu'il n'est pas tout et qu'il est mortel. Alors l'esprit se meut dans un monde étrange où l'angoisse et l'extase se composent. Bataille en décrit ainsi le mouvement : «C'est jouer l'homme ivre, titubant, qui, de fil en aiguille, prend sa bougie pour lui-même, la souffle, et criant de peur, à la fin, se prend pour la nuit».
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«Un autre Moyen Âge c'est un Moyen Âge total qui s'élabore aussi bien à partir des sources littéraires, archéologiques, artistiques, juridiques qu'avec les seuls documents naguère concédés aux médiévistes "purs". C'est la période qui nous permet le mieux de nous saisir dans nos racines et nos ruptures, dans notre modernité effarée, dans notre besoin de comprendre le changement, la transformation qui est le fonds de l'histoire en tant que science et en tant qu'expérience vécue. C'est ce passé primordial où notre identité collective, quête angoissée des sociétés actuelles, a acquis certaines caractéristiques essentielles.» Jacques Le Goff.
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Le grand désert, ses zones vivrières, pastorales, pétrolières, frontalières.La guerre, le viol des vivants et des morts, un crime passionnel, l'inceste, la faim.Un bordel de femmes pour les soldats, un bordel de garçons pour les ouvriers : quelques heures d'une exaltation sexuelle sans précédent, sans limites.Éden, Éden, Éden dérange dès ses premières pages, le lecteur s'y perd, puis s'imprègne de cette atmosphère «foutrement» scandaleuse, vécue comme une hallucination.Longtemps placé sous censure, ce livre devenu un classique laisse entendre, par-delà une mise en scène éclatante de la «monstruosité», un chant indestructible : le rire de l'innocent que l'on souille et qui ne le sait pas.On trouvera en fin de volume les préfaces de Michel Leiris, Roland Barthes et Philippe Sollers à l'édition de 1970.
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Tombeau pour cinq cent mille soldats ; sept chants
Pierre Guyotat
- GALLIMARD
- L'imaginaire
- 24 Avril 1980
- 9782070207220
«En ce temps-là, la guerre couvrait Ecbatane. Beaucoup d'esclaves s'échappaient, s'accrochaient aux vainqueurs mais quand ceux-ci voulaient les faire parler sur la résistance des occupés, les esclaves refusaient de livrer le nom de leurs anciens maîtres, ils retombaient alors dans une plus grande servitude. Ecbatane était encore la plus vaste capitale de l'Occident : elle avait été bâtie sur quinze kilomètres de côtes. Chaque jour, les plages en contrebas du boulevard du front de mer se couvraient de cadavres de jeunes résistants débarqués la nuit et fusillés par les sentinelles de mer. Les vainqueurs avaient vaincu sans peine : ils avaient pris une ville qui se débarrassait de ses dieux.»
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L'école des femmes ; l'école des maris ; la critique de l'école des femmes ; l'impromptu de Versailles
Molière
- GALLIMARD
- Folio
- 14 Novembre 1985
- 9782070376889
«C'est parce qu'il croit en l'homme, en ses ressources intimes et en sa capacité à exercer sa liberté que Molière croit en la femme. À cet égard, L'École des maris et L'École des femmes ne peuvent être réduites à une sorte d'excroissance féministe dans l'oeuvre de Molière. Leur audace est finalement beaucoup plus absolue ; elles disent la grand leçon de l'oeuvre, que répéteront toutes les comédies qui suivent : il n'est nulle organisation sociale, nulle puissance spirituelle, nul système moral qui soit acceptable s'in ne fait, d'abord, confiance à la nature humaine.»Jean Serroy.
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Une chaîne de Markov est un processus mathématique dont se servent les météorologues, les physiciens pour prévoir des changements à partir de l'observation du présent. Ainsi Ezra, jeune enseignant en mathématiques, pense-t-il anticiper les aléas de sa vie amoureuse en appliquant ces calculs au couple qu'il forme avec Ève. Leur histoire est récente, encore pleine d'incertitudes, de maladresses, qui sont attisées par leur éducation dans des milieux culturels différents. Les parents d'Ezra sont des Juifs ashkénazes qui exercent la médecine à Montpellier. Ceux d'Ève appartiennent à la vieille noblesse de Besançon et ils sont très attachés à leur patrimoine familial. Lassé d'enseigner, Ezra décroche un emploi rémunérateur de consultant pour le gouvernement, tandis qu'Ève continue d'être professeure de français. Les écarts entre leurs modes de vie exacerbent les tensions, alors même qu'ils envisagent d'avoir un enfant. La théorie mathématique pourra-t-elle aider Ezra à surmonter les divergences avec Ève et éviter la dislocation de leur histoire d'amour ? Dans ce premier roman traversé par une ironie désopilante, l'auteur fait le portrait d'une génération confrontée à des injonctions contradictoires - épanouissement, générosité, cynisme, corruption - et qui cherche par tous les moyens à tenir en équilibre.
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Par ce récit autobiographique, Scholastique Mukasonga retrace les difficultés qu'elle a rencontrées pour obtenir son diplôme d'assistante sociale : son défi n'est nullement d'ordre intellectuel, mais il relève de son état d'exilée qui lui a valu de constantes rebuffades. Tout au long de son parcours, elle fait preuve d'une obstination remarquable.
En 1973, obligée de quitter Kigali pour le Burundi, la narratrice a la chance d'être admise dans une école qui, enfin, lui décerne le diplôme dont elle rêvait. Cependant, l'expérience de ces années peu a à voir avec le bonheur et la liberté passés : elle est confrontée à la dure épreuve de l'intégration que son entourage, pas plus que les événements, ne facilitent pas. Mais les vraies difficultés surgissent après cette réussite : sans la nationalité burundaise, la narratrice ne peut pas se faire attribuer de travail. Grâce à des bonnes volontés individuelles, elle trouve tout de même l'occasion d'exercer sa profession pendant cinq ans dans les collines de la région de Gitega. C'est là qu'elle rencontre son futur mari, coopérant français pour le Ministère de la Culture. La narratrice arrête alors de travailler pour élever ses deux enfants, puis suit son mari à Djibouti, finalement en France - autant de lieux où, pour des raisons toujours administratives, elle ne pourra travailler véritablement. C'est seulement en 1993 qu'elle parvient à reprendre ses études, à l'orée de ses quarante ans, et à obtenir, une deuxième fois, le si précieux diplôme.
Le récit est centré sur la condition féminine en Afrique et, surtout, sur le thème de l'exil : en tant que Tutsi, la narratrice a toujours été étrangère dans son pays, au Burundi elle est une exilée et, partout ailleurs, au fond, elle sera une apatride. Néanmoins, elle se bat avec une pugnacité rare. La quête et le triomphe individuel aussi font l'objet d'un questionnement : suite au massacre de son peuple, la narratrice s'interroge sur la vanité des combats individuels face à l'Histoire.
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Moby Dick (qu'il devait traduire, en collaboration avec Joan Smith et Lucien Jacques) fut, «pendant cinq ou six ans au moins», le compagnon de Giono. «Il me suffisait de m'asseoir, le dos contre le tronc d'un pin, de sortir de ma poche ce livre qui déjà clapotait pour sentir se gonfler sous moi et autour la vie multiple des mers. Combien de fois au-dessus de ma tête n'ai-je pas entendu siffler les cordages, la terre s'émouvoir sous mes pieds comme la planche d'une baleinière; le tronc du pin gémir et se balancer contre mon dos comme un mât. Mais... quand le soir me laissait seul je comprenais mieux l'âme de ce héros pourpre qui commande tout le livre.» De cette communion avec un livre et son auteur est né cet essai, où la biographie a l'allégresse et la spontanéité de la vie:«un homme d'un mètre quatre-vingt-trois, avec soixante-sept centimètres de largeur d'épaule» s'anime soudain sous nos yeux, tel un héros de roman, plus vrai que nature.
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Samuel raconte Lucas - l'amour, le désamour, le sexe après l'amour, l'amour après la mort de Lucas.Samuel, d'une bourgeoisie de gauche, et Lucas, d'un milieu populaire, étudient à Sciences Po. La Manif pour Tous défile. Lucas, très engagé aux côtés des «antifas», descend dans la rue avec son bandana rouge au milieu des fumigènes. Il est blessé lors d'une bagarre, il ne survit pas.Samuel se souvient de Lucas - de leur rencontre, de leurs hésitations, du désir fou, des jalousies, des ruptures. Car Samuel n'a jamais tout à fait coupé les ponts avec Victoire, qu'il a aimée ; car Lucas s'est laissé séduire par Mélanie aux jambes fines et fuselées.Ils n'ont rien pour s'entendre, tout pour se plaire. Ils tombent amoureux et c'est un amour hérissé de violence et de tendresse, qui laisse sur les lèvres un goût de sel et de fumée.