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C'est une histoire d'amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n'appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu'il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur.Ubac, c'est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n'est pas le personnage central de ce livre,
Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D'ailleurs, il ne veut pas qu'on le considère comme un maître. Le héros, c'est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l'a exploré, surpassant tellement d'autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n'évoque rien. Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à tanguer entre la conviction des uns et l'incompréhension voire la répulsion des autres ; mais nul besoin d'être un homme à chiens pour être pris par cette histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu'il en est un et l'on observe ces deux êtres s'aimant tout simplement.
C'est bien d'amour dont il est question. Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en haleine. C'est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu'il s'agit de retenir. C'est bien de mort dont il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à l'existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l'on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue. -
« Le 18 août 2021, j'ai passé la nuit au Musée Anne Frank, dans l'Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu'il n'en sait pas grand-chose. Comment l'appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment.
Est-ce un témoignage, un testament, une oeuvre ?
Celle d'une jeune fille, qui n'aura pour tout voyage qu'un escalier à monter et à descendre, moins d'une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l'imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J'imaginais la nuit propice à accueillir l'absence d'Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s'est habitée, éclairée de reflets ; au coeur de l'Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver. »L. L. -
Un journal imaginaire de la mère d'Antonin Artaud. Sa vie, qu'elle consacre à essayer de sauver son fils, à comprendre son génie et sa folie. Son courage pour essayer de le sortir des différents hôpitaux psychiatriques où il est envoyé et enfermé ; des électrochocs et des drogues qui, pense-t-elle, l'abîment toujours un peu plus.
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Une femme seule dans une chambre en désordre téléphone à son amant qui vient de la quitter pour une autre.
En partant de cette situation tristement banale, Jean Cocteau a écrit une mini-tragédie en un acte - un étrange monologue à deux voix fait de paroles et de silences - dans laquelle le téléphone joue un rôle essentiel.
Dans le temps, écrit Cocteau, on se voyait. On pouvait perdre la tête, oublier ses promesses, risquer l'impossible, convaincre ceux qu'on adorait en les embrassant, en s'accrochant à eux. Un regard pouvait changer tout. Mais avec cet appareil, ce qui est fini est fini.
Créé en 1930 à la Comédie-Française par Berthe Bovy, ce texte a également été joué et enregistré par Simone Signoret. Il a été mis en musique par Francis Poulenc et adapté au cinéma par Roberto Rosselini, avec Anna Magnani dans le rôle-titre. -
Un lexique plutôt qu'un dictionnaire, car son auteur, philippe torreton, a toujours choisi la modestie. cette modestie a fait sa force, elle est la confirmation de son intégrité.
Ainsi, pour la première fois, un acteur français se promène dans les définitions de son art, de son métier, de ses joies et de ses peines. tout dans ce volume respire le théâtre, aussi bien l'engagement, les coups de gueule, les admirations, les aveux que les secrets.
Il faut lire philippe torreton nous révéler qu'un comédien n'a pas de méthode, il faut le suivre dans ses tournées de province, aussi bien dans le théâtre privé que subventionné, il faut se mettre dans ses premiers pas d'acteur à la comédie-française dans un rôle si court, qu'il manque un soir son entrée en scène. il faut entendre le torreton politique évoquer aussi bien la loi hadopi que le statut des intermittents du spectacle. il faut l'entendre dire merci à ses maîtres, aux plus grands auteurs qu'il a joués, à ses partenaires les plus marquants. modeste donc, mais luxueux dans sa manière d'être et d'agir car c'est sans doute le respect de l'autre et de ses pairs qui anime ce grand acteur français.
On l'aura compris, dans ce curieux dictionnaire du théâtre se cache sans vraiment se cacher un homme au coeur d'or et à la voix forte qui trace ligne après ligne son autoportrait.
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Bernard-Marie Koltès a traversé son temps comme un météore. Il a vécu 41 ans, de 1948 à 1989, et laissé une oeuvre brève, qui tient pour l'essentiel en six pièces : La Nuit juste avant les forêts, Combat de nègre et de chiens, Quai Ouest, Dans la solitude des champs de coton, Le Retour au désert (qui vient d'entrer au répertoire de la Comédie-Française), et Roberto Zucco.
Alors que ces pièces sont sans cesse jouées en France et à l'étranger, et que Koltès est considéré comme un auteur contemporain majeur, il n'y a pas, à ce jour, de biographie qui lui soit consacrée. Ce qui m'a incitée à en écrire une, c'est le souvenir, jamais oublié, de l'émotion que j'ai éprouvée quand j'ai vu pour la première fois La Nuit juste avant les forêts, en 1981, au Petit-Odéon. La suite a confirmé que Koltès était l'auteur d'un théâtre existentiel, porté par une langue magnifique, lyrique et sauvage comme peut l'être notre temps. Patrice Chéreau le premier l'a compris, qui a mis en scène les pièces de Koltès, au fur et à mesure qu'elles étaient écrites, dans les années 1980. Comment le fils d'un officier de droite, qui a grandi à Metz, est-il devenu cet auteur-là ? Quels choix l'ont guidé ? Quel imaginaire l'a forgé ? Cette biographie tente de répondre à ces questions, tout en sachant que toute vie - et surtout la sienne - garde ses secrets. "Ma vie est sans intérêt", disait Bernard-Marie Koltès, peu avant de mourir du sida. Seule pour lui comptait l'oeuvre. Il avait raison : sa vie est intéressante parce qu'il a écrit. Et qu'il a écrit ce théâtre-là. »Brigitte Salino -
François et Sylvie : un couple. Un couple avec enfants, une fille et un garçon.
François et Sylvie vivent ensemble depuis une quinzaine d'années. Ils sont tous les deux cinéastes. Ils s'aiment, ils s'aiment mal mais peut-être s'aimeront-ils toujours de ce même mal oe Sylvie fait de fréquents séjours en hôpital psychiatrique : elle est maniaco-dépressive. François, lui, n'est même pas dépressif, il ne s'aime pas, déprécie son travail, trouve que sa femme a bien plus de talent et de force que lui. Autour de ce couple, avec enfants donc, gravitent des personnages d'un Paris littéraire fraîchement célèbre, où chacun semble jouer sa partition. Chacun pour soi, oui, jamais personne ensemble.
François et Sylvie devront-ils se séparer pour apprendre à s'aimer davantage, mieux en tout cas ?
Ils sont manifestement les seuls à vivre et à faire ensemble. Au moins ce qu'ils peuvent. Qu'ils fassent ou défassent, l'attachement demeure. Comment se défaire d'un tel amour, voilà sans doute le sujet souterrain du nouveau roman de Christine Angot, Les désaxés, sa vraie nature aussi, et son aspect terriblement universel. Les désaxés, c'est nous tous : tant que nous ne saurons pas vivre, nous ne saurons pas aimer.
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A 65 ans, Angle rencontre Tonio, qui lui redonne le sentiment d'tre une femme. Mais Tonio meurt au lendemain de leur rencontre. Un rve l'habitait : aller aux les Fro. Angle fera le voyage avec l'urne contenant les cendres de Tonio.
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"Cette fois, j'espère qu'on ne va pas me faire changer les noms, je ne dis rien de mal, je ne dis que la vérité, ce que je sais, ce qui est vrai. Et tellement sur tellement de gens, qui pourraient m'accuser, me porter au tribunal, à moins d'un regroupement, improbable, à moins d'une communauté, lâchons le mot, inavouable. Pas dans le sens de référence, mais le sens : vous ne devriez pas l'avouer que vous êtes une communauté de lâches."
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La peur du lendemain ; normalement
Christine Angot
- Stock
- Litterature Francaise Stock
- 7 Mars 2001
- 9782234052963
Un recueil composé de deux textes très différents : dans "la peur du lendemain" , christine angot décrit dans une sorte de mouvement perpétuel sa peur d'être tuée, sa peur que "ça s'arrête".
Ce sont des images, des souvenirs qui jaillissent dans "normalement", et qui suscitent des questions à l'infini. un texte dont le rythme est à la fois très tendu et envoûtant comme une mélopée.
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Qui est Marthe Bonnard ?
Toujours jeune, souvent nue, on la voit sur les toiles des plus beaux musées du monde, pourtant elle reste mystérieuse. Elle se dissimule dans la lumière du peintre Pierre Bonnard, avec qui elle partage sa vie entre 1893 et 1942. Durant cette période, le couple voyage beaucoup, au rythme de la santé fragile de Marthe, et noue des amitiés dans le monde de l'art Monet, Vuillard, Signac, Matisse...
Derrière les couleurs, le « peintre du bonheur » cache ses fantômes et ceux de sa femme. Ensemble ils n'auront pas d'enfant, mais ils feront une oeuvre.
À la mort de Pierre, veuf depuis cinq ans, leur histoire d'amour déclenchera une affaire judiciaire retentissante, émaillée de divers rebondissements. Car l'orpheline qui se disait être Marthe de Méligny avait une famille et un autre nom.