L'institut Benjamenta (préface Marthe Robert)

Traduit de l'ALLEMAND par MARTHE ROBERT

À propos

«Nous apprenons très peu ici, on manque de personnel enseignant, et nous autres, garçons de l'Institut Benjamenta, nous n'arriverons à rien, c'est-à-dire que nous serons plus tard des gens très humbles et subalternes.» Dès la première phrase, le ton est donné.Jacob von Gunten a quitté sa famille pour entrer de son plein gré dans ce pensionnat où l'on n'apprend qu'une chose : obéir sans discuter. C'est une discipline du corps et de l'âme qui lui procure de curieux plaisirs : être réduit à zéro tout en enfreignant le sacro-saint règlement.Jacob décrit ses condisciples, sort en ville, observe le directeur autoritaire, brutal, et sa soeur Lise, la douceur même. Tout ce qu'il voit nourrit ses réflexions et ses rêveries, tandis que l'Institut Benjamenta perd lentement les qualités qui faisaient son renom et s'achemine vers le drame.«L'expérience réelle et la fantasmagorie sont ici dans un rapport poétique qui fait invinciblement penser à Kafka, dont on peut dire qu'il n'eût pas été tout à fait lui-même si Walser ne l'eût précédé», écrit Marthe Robert dans sa très belle préface où elle range l'écrivain, à juste titre, parmi les plus grands.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Robert Walser

  • Traducteur

    MARTHE ROBERT

  • Éditeur

    GALLIMARD

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    15/05/1981

  • Collection

    L'imaginaire

  • EAN

    9782070243693

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    238 Pages

  • Longueur

    19 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    1.2 cm

  • Poids

    229 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Robert Walser

Robert Walser est né en 1878 à Bienne, dans le canton de Berne. Il avait sept frères et soeurs. Il publie son premier roman, Les enfants Tanner, en 1907. Son deuxième roman, paraît en 1908, et en 1909, L'Institut Benjamenta (Jakob von Gunten). Il écrit ensuite des poèmes et des nouvelles dont La promenade, qui date de 1917. Son dernier livre, La rose, paraît en 1925. En 1929, entre dans une clinique qu'il ne devait plus quitter. Il meurt en 1956, le jour de Noël.

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